Zheng Guoguang évoque la question dans un article publié mardi 1er décembre dans le Quotidien de la météorologie de Chine. Il a estimé que la Chine subit en moyenne une perte de rendement de près de 30 millions de tonnes par an, soit 60% de toutes les pertes de céréales causées par des catastrophes naturelles.
Selon des recherches, dans le contexte du réchauffement climatique mondial, la sécheresse dans les régions du Nord de la Chine, qui dure depuis plus de 30 ans, ne s'atténuera pas dans les dix années à venir. De plus, la sécheresse saisonnière s'avère de plus en plus grave dans les régions du Sud, caractérisées par d'abondantes pluies. Si des mesures efficaces pour faire face au changement climatique ne sont pas prises, la production annuelle des principales céréales chinoises, comme le blé, le riz et le maïs, connaîtra une baisse, dans le pire des cas, de 37% en 2050.
En tant que grand pays en développement touché par le changement climatique, la Chine doit faire de l'adaptation au changement climatique une des stratégies prioritaires pour faire face à ce défi. Elle doit également considérer la promotion de la production agricole et la sécurité de l'approvisionnement en céréales comme la tâche prioritaire.
L'article a également insisté sur la nécessité de l'élaboration d'un système de prévention des catastrophes météorologiques dans les principales régions productrices de céréales. Il convient, selon Zheng Guoguang, de mettre en application, sur le long terme, des mesures destinées à protéger les terres cultivées, à promouvoir la production agricole et à stimuler les initiatives des paysans, en augmentant les réserves de céréales.