Lhassa, ville sainte
  2009-04-17 15:53:06  cri

Rue Barkor (Source: RCI)

Lhassa, le chef-lieu de la Région autonome du Tibet, est non seulement le centre culturel, économique et politique du Tibet, mais aussi l'une des villes du monde aux particularités les plus marquées. Un statut qui est dû, en partie, à son altitude démesurée (3 700 mètres !), mais également aux nombreux monuments historiques légués par une histoire de plus de 1 300 ans, empreinte d'une profonde atmosphère religieuse.

Les sites historiques tels que le palais du Potala, la rue Barkor, le temple de Jokhang, ainsi que les monastères de Sera et de Drepung sont les endroits qui, en plus d'être presque incontournables lors d'une visite à Lhassa, sont en général ceux qui impressionnent le plus les touristes.

L'extension du palais du Potala a eu lieu au XVIIe siècle, mais le premier bâtiment avait été édifié bien avant, au VIIe siècle après J.-C, par Songtsen Gampo, l'ancien roi du Tibet. La légende veut qu'il ait fait construire le palais pour y accueillir une de ses femmes, la princesse Wencheng de la dynastie des Tang.

Le palais du Potala (qui regroupe plusieurs édifices) -le palais le plus haut du monde- couvre une superficie de 360 000 mètres carrés. Le palais abrite de nombreuses statues de Bouddhas, des peintures murales, des manuscrits tibétains ainsi que des bijoux anciens, qui ont tous une grande valeur artistique et scientifique.

Le Palais Potala à la nuit tombée

Le temple de Jokhang se trouve au centre-ville de Lhassa. Sa construction date de la même époque que le palais du Potala. C'est le temple de Jokhang qui abrite la statue de Sakyamuni, emmenée par la princesse Wencheng depuis Chang'an (aujourd'hui Xi'an), l'ancienne capitale chinoise de la dynastie des Tang. C'est à cette époque que Lhassa a hérité du surnom de « lieu saint ».

Le Jokhang combine différents styles architecturaux, mêlant influences tibétaines et Han. Il abrite, entre autres trésors, deux fresques gigantesques, d'une longueur chacune d'environ 1 000 mètres. L'une représente l'arrivée de la princesse Wencheng au Tibet. L'autre les travaux de construction du temple de Jokhang.

Pèlerinage devant le temple de Jokhang

La rue Barkor est située dans la vieille ville de Lhassa, autour de laquelle se trouvent d'anciens quartiers traditionnels tibétains. C'est là qu'on peut ressentir l'ambiance de l'ancienne cité de Lhassa. Même si cette rue pavée n'est pas très large, elle attire tous les jours un flot ininterrompu d'habitants et de touristes.

Des deux côtés de la rue, on compte plus de 1 000 boutiques et un nombre incalculable d'étals, qui vendent des moulins à prière, des vêtements, des couteaux traditionnels tibétains, ainsi que divers objets religieux, dont certains viennent de l'Inde ou du Népal voisins.

La vieille ville de Lhassa a été relativement préservée. Ici, pas de grands immeubles, mais des petites maisons et des rues traditionnelles. Beaucoup de Tibétains, ici, ont l'habitude de se vêtir à la tibétaine et on voit partout des moulins à prière et des mala –l'équivalent local du chapelet- qui témoignent de la ferveur religieuse des Tibétains, pour qui le bouddhisme est un mode de vie.

Commentaire