Beijing veut enrayer la croissance des prix de l'immobilier
  2016-12-28 10:23:53  China.org

22 septembre 2016 : des acheteurs potentiels examinent un modèle de projet immobilier lors d'une exposition à Beijing. [Photo/IC]

Un haut responsable de Beijing s'est engagé ce week-end à renforcer les mesures restrictives du marché de l'immobilier de la capitale, afin d'assurer la stabilité des prix de l'immobilier au cours de l'année prochaine.

Ses propos font écho aux déclarations de la Conférence centrale de travail économique pour enrayer la spéculation sur les marchés immobiliers.

Guo Jinlong, chef du Parti à Beijing.

« Les logements résidentiels sont déjà surévalués, accumulant les risques et renforçant l'anxiété sociale. Cela pose un problème pour le développement durable et la stabilité de la ville », déclarait dimanche Guo Jinlong, le chef du Parti à Beijing.

« Beijing augmentera encore très probablement le seuil pour les secundo-accédants, en augmentant l'acompte nécessaire et les taux d'emprunts », estime Guo Yi, le directeur marketing de l'agence de conseils en immobilier Yahao Real Estate Selling & Consulting Solution Agency.

Le 30 septembre, Beijing a fait passer les niveaux d'acompte pour les primo-accédants de 30 à 35 %. Ceux qui possèdent déjà un appartement, mais veulent en acheter un autre pour améliorer leur espace de vie, devront payer un acompte de 50 % lors d'un nouvel achat, qu'ils aient déjà fini de rembourser leur premier emprunt ou non.

Pour Guo Yi, afin de renforcer encore davantage la réglementation, les secundo-accédants pourraient également devoir fournir un acompte de 50 % voire plus.

« Une telle mesure entraînera définitivement une baisse importante des transactions et le prix des logements d'occasion devrait également diminuer », ajoute-t-il.

Le mois dernier, les transactions immobilières ont diminué de 31,7 % à Shenzhen et de 12,2 % à Shanghai, mais ils ont continué à augmenter de 5,6 % à Beijing.

« Les volumes des transactions immobilières à Beijing diminueront probablement de 20 % au plus, si Beijing augmente les niveaux d'acompte exigés et les taux d'intérêts », explique Zhang Dawei, analyste en chef chez Centaline Property.