Les Hani n'ont pas d'écriture, l'héritage de la culture traditionnelle se traduit par l'imprégnation de choses vues ou entendues et enseigné du maître aux élèves. Tout cela rend la transmission du chœur plus difficile. Cependant ce qui est encore avantageux, ce que beaucoup de jeunes aiment cet art et ont envie de l'apprendre.
A l'Institut de Honghe, une dizaine de jeunes filles préparent une chanson interprétée à multiples pupitres, « Mélodie sur la production en quatre saisons ». A côté de ces filles se trouve Zhou Min, ancien directeur du centre culturel de Honghe, il est en train d'assister les filles à la répétition pour la représentation aux champs :
« Voyant qu'il y a des jeunes qui aiment cette chorale des Hani, on les rassemble à exercer l'interprétation afin de transmettre le chant, voilà notre première intention. Et puis nos paysans ont pris conscience que « Beaucoup de monde interprètent la musique de notre ethnie », les paysans y ressentent une certaine la fierté, et progressivement ils nous ont rejoints. »