« Une ceinture et une route » pour raviver les liens commerciaux avec l'Afrique et l'Amérique du Sud
  2016-07-27 15:17:24  China.org
Récemment, un rapport dans les médias a retenu l'attention du public : celui-ci indiquait, que les migrants africains avaient abandonné leur rêve chinois. Et lundi, le Chengdu Economic Daily confirma, que le nombre de marchants africains travaillant à Xiaobei Lu - une importante communauté d'expatriés africains de Guangzhou - avait considérablement diminué.

Même s'il est encore trop tôt pour déclarer, de manière définitive et simplement sur des rapports concernant Xiaobei Lu, que les Africains ont abandonné la Chine, il faut reconnaître que l'économie chinoise et de nombreuses économies africaines ont rencontré des vents contraires croissants.

Le ralentissement économique de la Chine a fait diminuer la demande chinoise pour les matières premières en vrac et les pays africains pourraient rencontrer des difficultés à promouvoir la vente de leurs ressources sur le marché chinois.

Ainsi, les perspectives de croissance pour l'Afrique du Sud se sont assombries au cours des derniers mois. Un peu plus tôt ce mois-ci, le FMI a abaissé à 0,1 % ses prévisions pour la croissance économique sud-africaine en 2016. Au premier semestre, ses importations totales depuis la Chine ont baissé de 23,4 %, tandis que ses exportations vers la Chine - son marché d'exportation le plus important - ont diminué de 21,1 %, jetant une ombre sur l'économie déjà chancelante de ce pays.

Sur fond de refroidissement des échanges économiques entre la Chine et l'Afrique, le paysage qu'offre Xiaobei Lu apparaît de plus en plus désert. Dans une certaine mesure, ce qui arrive à la communauté des expatriés africains correspond à un microcosme des défis, auxquels doivent faire face les marchands de tous les pays étrangers, ayant une économie basée sur l'exportation de leurs ressources.

La plupart des nations de ce type sont des pays en développement, situés en Afrique et en Amérique du Sud. Si ces pays ne parviennent pas à diversifier leur structure de commerce avec la Chine, le nombre d'exemples de ralentissement dans la coopération [économique] finira vraisemblablement par augmenter.

La prochaine étape cruciale pour ces pays est de stimuler leurs exportations de produits industriels légers. A cet égard, l'initiative « Une ceinture et une route » pourra peut-être jouer un rôle dans la diversification des paniers commerciaux.

Les parcs industriels conçus pour améliorer le développement des productions locales seront la meilleure plateforme de l'initiative pour parvenir à cette diversification. Par ailleurs, l'initiative pourrait servir de catalyseur au commerce bilatéral, en soutenant la modernisation des infrastructures d'autres régions moins développées situées en dehors de la route.

La Chine devrait éviter de laisser l'initiative devenir une plateforme de migration de ses surcapacités désuètes de production vers les autres pays. Au contraire, elle doit être utilisée pour stimuler le développement de l'économie locale et raviver les liens commerciaux avec l'Afrique et l'Amérique du Sud.