Les Yao et leurs coutumes particulières
  2016-07-19 14:44:37  cri

A ces mots, nous ne pouvons plus refuser ces vers gourmands et précieux selon les Yao. Avaler un ver avec grande difficulté. Aucune odeur bizarre là-dedans. Juste un parfum semblable à celui du lait. Mais la texture du ver nous dégoûte. Manger des vers vivants, c'est quand même une chose cruelle et dure pour nous.

Li Long sort les vers de bambou et les met dans un panier sur son dos. Comme certains vers sont tombés par terre, Deng Guijun les ramasse tout de suite. Il prise les vers de bambou tout comme l'on prise la nourriture.

Nous revenons chez Deng Guijun en apportant le tronçon de bambou et les vers. A mi-chemin, Deng Guijun demande à Li Long d'attraper un crapaud. Nous cherchons près d'un fossé asséché. Et après seulement quelques minutes, Li Long en saisit un. Deng Guijun nous demande de faire très attention :

« Le crapaud est venimeux. Ne le touche pas. Voyez, Li Long a mis un gant avant de le prendre. C'est facile d'attraper les crapauds, car ils n'ont pas peur des gens. »

De retour chez Deng Guijun, il se met à préparer un alcool médicinal. La préparation est simple : on met le crapaud vivant dans de l'alcool et on ferme le récipient. Quelques heures plus tard, l'alcool médicinal est prêt. Selon Deng Guijun, les Yao vaporisent cet alcool médicinal avant de partir chasser dans la forêt. C'est une mesure préventive contre les attaques possibles d'insectes empoisonnés ou celles de serpents. Cet alcool peut aussi être utilisé sur les plaies en cas de morsure. Deng Guijun :

« Si l'on se fait piquer ou mordre dans la forêt, on applique cet alcool médicinal. Il peut guérir les plaies légères. Pour les cas graves, cet alcool peut retarder le développement du poison. Ça permet de gagner du temps pour se rendre à l'hôpital. »

L'alcool médicinal est prêt. C'est l'heure de préparer le narcotique des flèches. Deng Guijun sort cinq petites bouteilles, dans lesquelles sont mis cinq types de poison. Une faible dose de chacun de ces poisons peut tuer tous les gibiers. Mais dans ce cas, les gibiers ne seront pas comestibles. Deng Guijun :

« On mélange ces cinq poisons dans une proportion appropriée. Et puis on obtient un narcotique idéal. Les animaux saisis avec ce narcotique sont mangeables. Quand on les cuit, la vénénosité disparaitra à haute température. »

Pendant cette période, Li Long fabrique à la main des flèches de bambou. Il tire des flèches sur une cible pour tester son arc. Après la rectification du tir, il nous parle de son expérience d'archerie :

« Auparavant, nos ancêtres gagnaient leur vie avec l'arc. L'archerie est transmise de génération en génération chez les Yao. Je ne me souviens plus à quel âge précis j'ai commencé à utiliser l'arc. Je crois que c'est après dix ans, quand j'avais assez de force pour tirer l'arc. »

Tout est prêt, allons à la chasse avec les Yao !


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