Les rues devant le temple Traduk photographié par Wang Yuzhe（Source:cri）

Cirenluojie, 64 ans, va au temple tous les jours avec sa petite-fille. Étant un natif du Traduk, il avait pu témoigner la reconstruction du bourg. « Auparavant, l'ambiance autour du temple n'était pas si animée. Il n'y avait pas de grandes rues, les conditions de vie étaient moins bonnes que celles d'aujourd'hui. Maintenant, les grandes rues et les petites ruelles sont tous très pratiques, de plus, les réverbères sont installés partout dans le bourg. »

Diane, une touriste canadienne, a aussi exprimé sa surprise devant le visage réel du bourg. Avant son arrivée, elle attendait un bourg sale et désordonnée, typiquement du « tiers monde ». Mais actuellement, elle est tout à fait satisfaite avec l'accommodation et la circulation dans le bourg. Elle nous raconte : « Les rues sont vraiment en bonne condition ici. On m'a dit, il y a un an et demi, que les rues du Traduk étaient terribles. Mais les rues qu'on a vues jusqu'à présent sont toutes de très bonne qualité. »

Un vieux proverbe se dit : à bon vin point d'enseigne. Cependant, pour les touristes d'aujourd'hui qui mettent l'accent sur « le coût du temps » et « l'expérience de voyage », les moyens de transport et l'environnement sont leur principale préoccupation. Avec les restaurations du temple et l'amélioration des conditions aux alentours, Traduk a pu attirer de plus en plus de touristes par an.

Puisque le temple a attiré beaucoup plus d'attention, Mimaciren a décidé d'améliorer la qualité des bonzes. Il regrette vivement de ne pas avoir un bon niveau d'instruction lors de son entrée au temple, car ce manque de connaissances culturelles lui a déjà causé des problèmes. Par conséquent, il a décidé de renforcer l'instruction des nouveaux bonzes dans l'avenir. « Le temple Traduk a connu un changement bouleversant. Pour mieux instruire les nouveaux bonzes dans les domaines culturel et moral, il leur faut avoir au moins 18 ans et avoir fini l'éducation obligatoire pour entrer volontairement dans le temple. De cette façon, le prestige des bonzes pourra se dresser dans le cœur du peuple ainsi que dans la société, et notre service sera beaucoup amélioré. »