Mimaciren, abbé du temple Traduk photographié par Wang Yuzhe(Source:cri)
En 1985, Mimaciren, un garçon de treize ans à l'époque, est entré dans le temple Traduk. Etant un natif du Bourg Traduk, il avait toujours rêvé de pouvoir devenir bonze pour servir le temple et la société. Ce jour-là, il a découvert un temple en mauvais état. Selon Mimaciren, les conditions de vie autour du temple étaient également très dures à l'époque. « Quand je suis entré dans le templedans les années 80, je me suis rendu compte de la difficulté d'y vivre. Ce sont les bonzes eux-mêmes qui apportaient les vêtements et la nourriture comme le tsam-pa et le beurre directement de leurs maisons. »
Néanmoins, avec l'application de la politique de « nourrir les temples par les temples eux-mêmes » en 2001, la vie des bonzes s'est beaucoup améliorée. Ça leur a permis de bénéficier des fruits des activités organisées sur la propriété du temple. En 2008, le gouvernement a aussi investi 28 millions de yuans dans la restauration du temple, de sorte que les reliques historiques soient mieux préservées et que l'utilisation de l'eau et de l'électricité devienne plus pratique. Le temple Traduk a subi au total trois grandes restaurations. Qiangbaciren, directeur du bureau des reliques culturelles de la préfecture de Shannan : « Le temple Traduk a subi au total trois grandes restaurations. La dernière restauration, qui inclut la modification du dôme doré, a été finie l'an dernier. Maintenant on est en train d'installer des systèmes de sécurité pour protéger les reliques historiques. On vient de terminer le processus d'appel d'offres et 3 millions de yuans seront investis. »
Les conditions de vie autour du temple s'améliorent en même temps que l'on renforce sa protection. En 2001, l'ouverture d'une nouvelle ligne de minibus passant par le bourg a facilité l'accès au temple pour les habitants et les visiteurs, de plus en plus nombreux. Dawa, chauffeur sur la ligne de minibus à l'époque nous raconte : « A l'époque, le minibus était équipé de 19 sièges et faisait 7 navettes par jour. Pendant les fêtes, le minibus pouvait être vraiment comble. Lors du Nouvel An tibétain, on avait même dû augmenter le nombre de navettes. »
Dans les années 80, Traduk était un petit village construit autour du temple Traduk. Au fur et à mesure de l'accroissement de sa population, Traduk est devenu un bourg. Aujourd'hui, Traduk possède de larges rues bien propres, et le temple et le bourg sont en parfaite harmonie dans une ambiance sereine. Qiangbaciren : « Le gouvernement a entrepris plusieurs fois la reconstruction de la ville, en faisant du temple Traduk le centre du bourg. La reconstruction concernait à la fois la disposition générale et l'apparence du bourg. Et voilà le résultat, le Traduk d'aujourd'hui est un bourg beau et aisé. »
Qiangbaciren a souligné que durant la reconstruction, l'apparence du bourg devait s'adapter aux situations actuelles du Tibet et être en harmonie avec le temple Traduk – une des Unités clés de protection des reliques culturelles de Chine. Du coup, la modification de l'apparence des maisons était conforme au style traditionnel du Tibet. En même temps, la construction interne était plus solide avec des chambres grandes et confortables.