Sous l'influence de Wu Guanzhong
  2014-06-09 15:58:22  cri

Wu Guanzhong, le grand peintre chinois contemporain et théoricien qui a travaillé à la modernisation de la peinture chinoise, a déclaré avoir fait trois découvertes importantes dans sa vie : le plateau de lœss, le parc forestier national de Zhangjiajie et le village antique de Lijiashan.

En octobre 1989, lors d'un voyage d'étude dans la province du Shanxi, Wu Guanzhong a découvert avec surprise le village de Lijiashan. D'après ce grand peintre chinois, le village de Lijiashan est à première vue aussi désolé qu'un cimetière. Mais en s'approchant, on est tout de suite attiré par les maisons troglodytes des villageois. Equipées de cours carrées et de portes et fenêtres voûtées, les maisons troglodytes du village de Lijiashan sont uniques au monde. Ce qui a inspiré Wu Guanzhong pour sa fameuse peinture intitulée « les foyers dans les cavernes ».

On trouve les premières traces du village antique de Lijiashan au milieu de la dynastie des Qing. 500 ans plus tard, ce village, entouré par les monts du plateau de lœss, reste largement méconnu de la plupart des Chinois. Les journalistes de RCI sont donc partis à la découverte de cet oasis de paix, comme l'appelait Wu Guanzhong. Direction, le village Lijiashan, au bord du Fleuve Jaune dans la province du Shanxi.

A l'arrivée au bord du Fleuve Jaune, seuls les monts de lœss sont visibles. Pourtant, ils abritent le village de Lijiashan qu'ils isolent de l'extérieur. Pour gagner ce village, il faut donc emprunter des routes de montagne peu carrossables pendant près d'une heure. A cause de son isolement, le village de Lijiashan a gardé son aspect originel, que l'on retrouve dans la peinture de Wu Guanzhong. Les maisons troglodytes des villageois se trouvent sur un versant du mont, le long d'un chemin en zigzag. Contrairement aux maisons troglodytes d'autres provinces du nord-ouest de la Chine, celles du village de Lijiashan sont toutes équipées d'une cour carrée. Les sculptures exquises ornant les portes, les fenêtres et les toits des maisons nous rappellent la richesse des ancêtres des villageois.

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