Lorsque l'on arrive à Shuhe, ce que l'on découvre en premier, c'est le pont de Qinglong, le pont du dragon noir. Un pont en pierre construit sous la dynastie des Ming au 16e siècle, long de 25m et large de 4.5m. D'après la légende, Gemama, un dieu du bouddhisme tibétain, a poursuivi un diable jusqu'ici. Il gravit le Mont Yulong en passant par ce pont de pierre, laissant derrière lui une empreinte de pied sur le pont. Au printemps, quand les saules et les peupliers au pied du pont bourgeonnent, on a l'impression que ces ondes vertes vont inonder le pont. C'est l'un des huit paysages les plus célèbres de Shuhe.
Pour les amateurs de paysage naturel, les feuilles rouges du mont de l'ouest sont à ne pas manquer. Pour ceux qui sont passionnés de culture et d'histoire, le Musée de la route du Thé et des Chevaux et le Temple Sanshenggong sont incontournables. Mme Tang, une touriste, est passionnée par tout ce qui se rapporte à Shuhe. Chaque année, elle voyage au moins une fois à Shuhe. Mme Tang :
« Shuhe devient maintenant une destination touristique. Mais dans le village, il y a toujours des carrés de champs cultivés entre les maisons. Donc les touristes à Shuhe peuvent apercevoir les villageois qui labourent leurs champs. C'est une image étonnante. Les touristes sont excités. Ils prennent des photos des champs et des paysans, poussent parfois des cris d'admiration. Mais cela ne perturbe pas les villageois. Ils sont absorbés par leur travail. Ils continuent de mener leur vie tranquillement. C'est ce qui me plait le plus. Je suis profondément touché par ça. Je crois que c'est comme celà que l'on doit vivre. Faire ce que l'on a à faire, et c'est tout. »