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L'organe de règlement des disputes de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) s'est réuni le 23 juillet à Genève, siège général de l'OMC et a décidé d'accepter la requête des Etats-Unis, de l'Union européenne, et du Japon auprès de l'OMC de former un groupe d'experts pour faire des enquêtes sur les « restrictions d'exportations » imposées par la Chine sur trois sortes de matières premières, à savoir les terres rares, le tengstère et le molybdène. La partie chinoise a déclaré que sa politique sur les matières premières dont les terres rares avait pour objectif de protéger les ressources naturelles et de réussir un développement durable. Elle a regretté que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont demandé de nouveau à l'organe de règlement des disputes de l'OMC de mettre en place le groupe d'experts.
Le 13 mars dernier, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont officiellement fait, auprès de l'OMC, un procès à la Chine en estimant que les mesures sur les restrictions d'exportations prises par elle sur les trois sortes de matières premières, à savoir les terres rares, le tungstère et le molybdène ont violé des règlements concernés de l'OMC. Depuis lors, la dispute commerciale sur l'exportation des terres rares de la Chine se poursuit toujours dans le cadre des règlements de l'OMC. Selon les règlements de l'organe de règlement des disputes de l'OMC, après le procès intenté, la partie plaignante et la partie accusée ont un délai de 60 jours pour entreprendre des consultations. Les Etats-Unis, l'Union européenne, le Japon et la Chine ont fait alors, les 25 et 26 avril dernier à Genève, des consultations, mais les deux parties n'ont pas obtenu de progrès sur des problèmes substentiels. Alors, le 27 juin, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont demandé officiellement à l'organe de règlement des disputes de l'OMC de former un groupe d'experts chargé d'enquêter sur les mesures de restrictions d'exportations sur les terres rares de la Chine. Le 10 juillet, L'organe de règlement des disputes de l'OMC a tenu une réunion spéciale lors de laquelle la Chine a rejeté la requête des trois parties susmentionnées auprès de l'OMC de former le groupe d'experts. Le 23 juillet, à svoir deux semaines après, l'organe de règlement des disputes de l'OMC a tenu de nouveau une réuion lors de laquelle la partie chinoise n'avait plus de droit à s'y opposer, le groupe d'experts a été ainsi officiellement créé.
Comme l'OMC avait tenu le 10 juillet une réunion pour ce problème, les parties plaignante et accusée ont réaffirmé de nouveau, lors de la réunion tenue le 23 du mois courant, leurs positions et attitudes respectives. Le représentant chinois a déclaré dans son discours que depuis que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont intenté, auprès de l'OMC, le procès à la Chine au sujet du problème de l'exportation de terres rares, la Chine a entrepris des consultations franches et sincères avec les différentes parties intéressées et a fait des réactions positives sur les problèmes concernés, et que la partie chinoise a regretté la nouvelle requête des Etats-Unis, de l'Union européenne et du Japon de former le groupe d'experts. La partie chinoise a estimé que sa politique sur les matières premières dont les terres rares a pour objectif de protéger les ressources naturelles et de réussir un développement durable, et qu'elle n'a pas l'intention de protéger son industrie domestique à travers des moyens qui nuiraient au commerce extérieur. Les représentans américain, européen et japonais ont estimé de leur côté que la politique chinoise sur l'exportation des matières premières dont les terres rares a vilolé des règlements de l'OMC et des devoirs intéressés dans le protocole signé lors de l'adhésion de la Chine à l'OMC, et qu'elle vise à protéger l'industrie domestique et à influencer la concurrence loyale sur le marché international.
Du lancement du procès au mois de mars dernier à la création du gorupe d'experts au mois de juillet en cours, ce n'est que la phase préliminsaire du procès. La mise en place officielle du groupe d'experts signifie que la dispute sur les terres rares est entrée dans la phase clé d'arbitrage. Selon des statistiques concernées du gouvernement chinois, les réserves chinoises de terres rares ne représentent que 23% du total de la planète, mais la Chine fournit 90% des produits de terres rares sur le marché mondial. L'exploitation excessive des terres rares de la Chine a causé de graves effets sur la protection des ressources naturelles et le développement durable.