Xijiang: la plus grande agglomération de l'éthnie Miao
  2012-05-30 10:49:38  cri
La province du Guizhou, au sud de la Chine est souvent parmi les premières destinations des touristes étrangers, cela grâce à son paysage et aux nombreuses minorités ethniques qu'elle abrite. Aujourd'hui, on va s'intéresser à l'ethnie Miao, une des plus importantes minorités ethniques chinoises, en visitant sa plus grande agglomération, celle de Xijiang.

Sur cette terre, on peut entendre le dialogue entre l'antiquité et la modernité, sentir l'harmonie entre la nature et la culture. Les autochtones conservent leur histoire grâce aux traditions architecturales, transmettent la culture par le chant et la danse.

Le village miao de Xijiang a plus de deux mille ans d'histoire. « Xijiang », dans le dialecte des miao veut dire 'l'endroit habité par les parents collatéraux de la famille de Xi'. Ce village regroupe plus de 1200 foyers, c'est la plus grande concentration de Miao au monde, d'où son surnom, 'capitale de l'ethnie miao'.

Il correspond tout à fait à ce qu'un village millénaire doit être: situé au fond d'une vallée, entouré de montagnes, que les habitants ont taillées en terrasses et en rizières, et avec une rivière limpide qui traverse le village en gazouillant, c'est là qu'on peut voir de ses yeux l'harmonie des couleurs et l 'harmonie entre l'homme et la nature.

A l'entrée du village, des habitations typiques se présentent à la vue du visiteur : vu que les Miao vivent depuis l'antiquité dans des régions montagneuses, leurs maisons sont habituellement construites sur des pentes et soutenues par des pilotis. Ces maisons étagées sur les pentes donnent une vue magnifique. On a rencontré une autochtone, Xiao Ren :

« Nos habitations sont à la fois jolies et pratiques. Les maisons sont faites en bois, principalement, et construites sur trois étages. Habituellement les animaux et les fournilles sont gardés en bas. Les gens vivent au deuxième étage, avec au milieu un séjour et des chambres sur les côtés. Le troisième étage est le mieux ventilé, on y dépose des céréales. »

Ces maisons sur pilotis partagent aussi un point commun, au deuxième étage il y a un long banc en balustrade, qui a un très joli nom : banc des beautés. Xiao Ren, l'autochtone :

« Le nom: banc des beautés est en fait à l'origine un mot du dialecte des miao. Pourquoi ce nom, parce que c'est là-bas que les filles font leur toilette et la broderie. Donc, lors de la saison creuse agricole et des fêtes, on peut voir des filles miao s'y réunir pour faire la toilette ou chanter, souvent des chansons d'amour. Quand un jeune homme passe par là, les chansons d'amour se transforment en chansons en duo, par un jeu de questions-réponses. C'est donc un endroit de loisir, nous aimons y prendre le frais et nous y reposer. »

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