M. Qasemi n'a pas précisé les noms de ces pays, mais ses déclarations font suite à l'aval donné lundi dernier par les dirigeants de l'Union européenne à de nouvelles sanctions sur les exportations pétrolières iraniennes, des sanctions adoptées par les ministres des Affaires étrangères de l'UE le 23 janvier.
Lors d'une conférence de presse, le ministre iranien a appelé les Etats membres de l'UE à réexaminer leur décision d'établir un embargo sur le pétrole iranien, ajoutant que les exportations iraniennes vers les pays de l'UE représentaient "seulement" 18% de ses exportations pétrolières totales.
Fin janvier déjà, M. Qasemi avait indiqué que le ministère iranien du Pétrole projetait de suspendre les exportations iraniennes vers certains pays, en réponse au récent embargo imposé par l'UE à Téhéran.
"Moins de 20% des exportations pétrolières iraniennes sont destinées à l'Europe", et c'est en réalité pour les Européens eux-mêmes que ces sanctions auront les conséquences les plus lourdes, a déclaré M. Qasemi, ajoutant que l'embargo ne constituait pas un réel problème pour les exportations pétrolières iraniennes, même au cas de suspension complète de la vente de brut vers l'Europe.