Alors que le monde est entraîné dans une période de morosité économique, que l'Europe et les Etats-Unis sont en crise, l'engouement des Chinois pour les études dans les pays anglophones est-elle en baisse ? Eh bien pas du tout. Le marché des cours d'anglais est en plein développement en Chine. Objectif : décrocher un examen de langue en anglais, sésame pour entrer dans une université américaine, anglaise, canadienne ou encore australienne.
Le TOEFL signifie Test of English as a Foreign Language ou Test d'anglais langue étrangère. C'est un test standardisé payant qui vise à évaluer l'aptitude à utiliser et comprendre la langue anglaise dans un contexte universitaire pour ceux dont ce n'est pas la langue maternelle. Il est comparable à d'autres tests standardisés d'anglais, comme le TOEIC ou l'IELTS.
Ce test est notamment utilisé par des universités américaines, canadiennes anglophones ou anglaises pour l'admission d'étudiants étrangers. Un sésame indispensable pour franchir la porte des universités anglo-saxones, qui a également entraîné la formation d'une véritable industrie des cours d'anglais en Chine.
Selon les statistiques, pour la seule année 2011, 40% des étudiants chinois qui sont allés étudiés à l'étranger sont allés aux Etats-Unis. Des facteurs tels que le relèvement des frais de scolarité en Angleterre, la réévaluation du dollar australien et la politique chinoise concernant l'envoi d'étudiants à l'étranger ont considérablement influencé le nombre de ceux qui veulent faire des études à l'étranger. Sans compter les politiques étrangères d'immigration qui freinent ou accélèrent l'arrivée d'étudiants chinois.