Déjeuner de travail dans le cadre de l'Année du chinois en France
  2011-11-02 10:11:03  cri

En juillet dernier, lors de sa visite en France, He Guoqiang, membre permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et secrétaire de la Commission du contrôle et de la discipline du comité central, a inauguré « L'année de la langue chinoise en France », marquant le départ d'une série d'activités s'y rapportant, dont le déjeuner de travail du 26 octobre dernier.

Bruno : Le déjeuner de travail a eu lieu dans l'enceinte de l'ambassade de Chine en France, à Paris. Pour avoir plus de détail, restez donc à l'écoute de Radio Chine Internationale. Nous allons en effet vous présenter un reportage signé Wu Xinxin et He Bin, nos correspondants à Paris.

Le 26 octobre dernier, à midi, le déjeuner de travail pour marquer « L'année du chinois en France », a eu lieu à Paris, à l'ambassade de Chine en France. Y ont pris part Yuan Guiren, ministre chinois de l'Education et Kong Quan, ambassadeur de Chine en France, pour le côté chinois.

Pour le côté français, Sonia Dubourg - Lavroff, directrice des Relations européennes et internationales au Ministère français de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et Joël Bellassen, Premier inspecteur général de l'Education nationale pour l'enseignement du chinois ainsi que 14 directeurs, chinois et français, des Instituts Confucius.

On dit que l'Année linguistique croisée Chine France est un événement aussi important que celui de l'Année culturelle croisée Chine France qui a eu lieu entre 2003 et 2005. On dit aussi que l'Année linguistique fait en quelque sorte écho à « l'engouement pour le chinois » de plus en plus marqué en France. A ce propos, on écoute tout de suite Kong Quan, ambassadeur chinois accrédité en France : « Au total il y a 185 activités qui ont lieu ou qui doivent avoir lieu dans le cadre de l'Année du chinois en France. Soit une activité tous les deux jours. Et toutes ces activités sont présentées sur notre site Internet. Une page spéciale y a été mise en ligne. Nous espérons que ces activités toucheront un large public en France. »

Profitant de cette occasion, Yuan Guiren, ministre chinois de l'Education, fait état du grand développement de l'enseignement du chinois en France. On l'écoute s'exprimer au micro de RCI : « La Chine et la France ont une relation marquée d'une profonde amitié. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, les relations sino françaises ont fait des progrès considérables. Nous avons établi des relations qu'on pourrait qualifier de mûres et stables. Il y a une confiance mutuelle, et une prise en compte des avantages réciproques. Nous avons développé un véritable partenariat stratégique au vu et au su de tous. L'organisation de l'Année culturelle croisée, ainsi que celle de l'Année linguistique qui lui fait à présent suite, ont, l'une comme l'autre, beaucoup contribué aux échanges humains entre les deux pays et ont rapproché nos deux peuples. »

Et Yuan Kuiren de souligner que, ces dernières années, les peuples des deux pays éprouvent un ardent désir de se connaître, de se comprendre. D'après les données les plus récentes, le nombre de gens qui se mettent au chinois s'accroît à un rythme de 40% par an de par le monde. Et en France, de plus en plus de gens apprennent à pratiquer le chinois.

Pour preuve, 27 des 30 académies françaises ont instauré des cours de chinois. Le nombre de gens qui apprennent à parler le chinois dans les écoles publiques a atteint 45 000.

Selon le ministre chinois, en vue de permettre à davantage de Français de connaître le chinois, la Chine ainsi que sa culture, on œuvre à l'ouverture d'instituts Confucius un peu partout en France. Le premier d'entre eux avait été fondé en 2005 à Poitiers. Depuis, 15 instituts du genre ont été fondés en France, les uns après les autres. Et le nombre des élèves qui y ont été enregistrés est dénombré à plus de 9000.

Pour l'occasion présente, le ministre chinois se réjouit de la mise en œuvre du projet de Section internationale du chinois, une initiative 100% française. En le qualifiant de modèle, il s'est déclaré persuadé du fait qu'il aidera à promouvoir à l'échelle planétaire l'enseignement du chinois. Continuons à écouter Yuan Guiren, ministre chinois de l'éducation : « Je voudrais mentionner en particulier la Section internationale. Je crois que la réussite de ce projet constitue un jalon important dans le développement de l'enseignement du chinois en France. C'est un modèle du genre. La section internationale resserre les échanges et la coopération en matière d'éducation entre la Chine et la France. C'est presque un exploit. La Chine y accorde donc beaucoup d'importance. »

Et Yuan Kuiren de souligner qu'en tant que produit de l'enseignement pluriculturel, ce projet est en mesure de répondre aux besoins spéciaux en terme d'éducation de tous les peuples. Il aide les élèves à connaître la diversité culturelle, les valeurs morales et le mode de pensée de tous les pays du monde.

Yuan Kuiren insiste sur le fait que ce projet nous permet de former davantage d'hommes de talent ayant une vision large, donc, planétaire. Il revêt donc une signification d'importance majeure pour la réforme et le développement de l'enseignement dans le monde d'aujourd'hui. Un grand modèle pour promouvoir l'enseignement du chinois dans le reste des pays du monde. De ce fait, le ministre chinois promet que la Chine intensifiera son soutien à ce projet, en premier lieu, en accroissant graduellement l'envoi d'enseignants chinois.

Violaine Leloup est directrice de l'Institut Confucius de Clermont –Ferrand. Elle a été attachée de presse de l'ambassade de France en Chine. Elle parle couramment le chinois. On l'écoute s'exprimer au micro de RCI : « Personnellement, je crois que je suis témoin du développement constant des échanges humains entre la France et la Chine depuis ces dernières années. J'ai effectivement senti le besoin et le désir ardent éprouvés par les peuples des deux pays de se connaître et d'apprendre à parler la langue de l'autre. »

Selon Mme la directrice, un nombre croissant de Français cherchent à connaître la grande histoire et la grande culture chinoise. Pour preuve, on peut voir chez beaucoup de Français la présence de livres relatifs aux pensées de Confucius et à celles de Laozi, ou encore des tableaux des eaux et des montagnes de style chinois. On reviendra tout de suite aux tableaux des eaux et des montagnes,.

Et ce n'est pas tout. Un nombre croissant de Français se met aux méthodes chinoises pour ménager sa santé, notamment le Qigong, ou le Taishi. (Taiji) Continuons à écouter Violaine Leloup, directrice de L'institut Confucius de Clermont Ferrand s'exprimant en chinois : « En tant que directrice française d'un institut Confucius, je sais très bien que nous, on est des messagers des échanges culturels entre la France et la Chine. Je suis donc très fière de mon poste de directrice. »

À présent, en France, de plus en plus de jeunes parlent aussi bien le chinois que Violaine Leloup. Un phénomène très encourageant, du moins pour nous, les Chinois. Cela signifie que même si « L'Année du chinois en France », se terminera vers la fin de l'année en cours, elle exercera une influence beaucoup plus grande, beaucoup plus profonde sur les années à venir.

(Yannine) 

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