Le gouvernement chinois a proposé récemment que le nouveau type d'assuranc-vieillesse rurale sera appliqué à titre d'essai cette année dans 10% des districts du pays et qu'on suivra de près l'élargissement des expériences-types pour raffermir ce nouveau système d'assurance-vieillesse qui couvrira l'ensemble des régions rurales chinoises avant 2020. Des experts concernés ont déclaré dans leurs interviews accordées à notre journaliste que ce système souligne l'importante responsabilité du budget du pays sur les paysans. Ce système permettra aux agriculteurs de bénéficier, tout commes les habitants urbains, d'une assurce-vieillesse. Il renforcera le bien-être des paysans tout en favorisant l'équité sociale.

En tant que nouvelle mesure favorable aux paysans, qui réduira leurs soucis de vieillesse, ce nouveau type d'assurance-vieillesse rurale adopte une méthode de collecte de fonds, basée sur les cotisations individuelles, les subventions collectives et les contributions gougernementales. Le budget central paiera une allocation-vieillesse élementaire, donnera une subvention totale aux régions centrale et ouest et 50% de subvention aux régions est ; le budget local accordera encore une subvention aux cotisations des paysans individuels.

Depuis l'antiquité, les paysans chinois s'habituent à « mettre au monde des enfants pour leur vieillesse ». Limitée par le budget national, la protection-vieillesse des paysans est assurée principalement par la terre, la famille et des organisations collectives. M. Wang Dewen, chercheur de l'Institut de Recherches économique de la Population et du Travail à l'Académie des Sciences sociales, a estimé que ce moyen d'assurance- vieillesse traditionnel présente des défauts. Ecoutons M. Wang :

« Un grand nombre de jeunes paysans sont entrés dans des villes pour travailler et y loger. Les vieillards paysans restent dans la campagne, leurs revenus, protecton de vie et vieillesse sont devenus alors un grand problème. Avec l'évolution de la structure économique et sociale, il faut réflechir sur le nouveau mode de protection-vieillesse qui s'y adapte. »

Des experts estiment que ce nouveau type d'assurance-vieillesse rurale vise à atténuer des inquiétudes des paysans sur leur vieillesse et à jeter par suite une base pour augmenter la consommation et élargir le marché intérieur.

M. Wang Dewen a estimé en outre qu'avec le progrès de l'industrialisation et de l'urbanisation, l'amélioration du mécanisme d'assurance-vieillesse rurale constitue aussi une importante garantie pour réduire l'écart entre les villes et les régions rurales et promouvoir l'équité sociale. Ecoutons M. Wang :

« L'écart entre la ville et la campagne se manifeste non seulement dans les revenus, mais aussi dans le domaine du développement des divers aspects de la cause sociale, tels que l'éducation, les soins médicaux, la protection sociale dont l'assurance-vieillesse. Un système de protection sociale a été déjà établi dans les villes, mais dans les régions rurales, ce système est encore au stade d'essai. Avec l'établissement, dans les régions rurales, d'un système favorable aux paysans et de grande couverture, l'écart entre les villes et les campagnes sur le plan du bien-être sera éliminé progressivement. »

Les revenus des ouvriers d'origine paysanne travaillant dans les villes sont déjà devenus une grande source des revenus des paysans chinois. Et le problème de protection-vieillesse de ces ouvriers migrants se pose. Il faut réflechir surtout sur une partie de ces gens qui sont retournés à la campagne en raison de l'influence de la crise financière internationale. Xu Xiaoqin, chef adjoint du Service de Recherches sur l'Economie rurale au Centre de Recherches sur le Développement relevant du Conseil des Affaires d'Etat de Chine, a estimé que ces ouvriers migrants seront des bénéficiaires de ce nouveau système d'assurance-vieillesse rurale.