China Radio International
(GMT+08:00) 2005-08-07 10:49:39    
I love you, Beijing-2008

peopledaily

Les membres de l'équipe nationale française des arts martiaux sont venus en Chine pour un mois d'entraînement afin de se préparer au 8e Championnat mondial des arts martiaux à Hanoï en décembre. Je les ai rencontrés à l'Université des sports de Beijing le mercredi 3 août.

Ils ont appris les arts martiaux pendant 3 à 14 ans, mais ils ne sont pas des professionnels, explique Sylvain Sacaramozz. Chaque fois qu'on organise des grands concours, ils se réunissent, s'entraînent et participent à la compétition.

"Je suis un commerçant. Vous savez qu'apprendre les arts martiaux en France est une affaire de luxe. Les frais sont exorbitants. De nombreux Français préfèrent apprendre le football et le taekwondo", ajoute-t-il.

Comment vous avez tenu le coup jusqu'à présent malgré les frais élevés et les exercices pénibles ?

"J'adore le kungfu. J'adore Li Lianjie !" sourit-il, dans un mouvement de style Li Lianjie. "Il désire devenir Li Lianjie !" plaisante un de ses camarades à côté. Sylvain se sent un peu gêné et dit : "J'ai vu des films kungfu il y a quelques années. Désormais, je suis tombé amoureux des arts martiaux chinois".

"Beijing est une grande ville. Il y a de très anciennes maisons à cour carré, mais aussi des quartiers commerciaux truffés de hauts bâtiments. Les Pékinois sont sympathiques et intelligents. Organiser des JO dans cette ville magique crée de grands espoirs. Les arts martiaux font partie de la culture chinoise. Ils démontrent amplement des choses que contient la civilisation chinoise. Si cet ancien sport est inscrit aux JO, davantage de personnes le connaîtront et l'admettront. C'est aussi ce que je souhaite. Bien sûr, il y a de l'espoir mais ce n'est pas tellement facile. J'adore Beijing, j'adore les JO. J'espère pouvoir être témoin de ce grand événement à Beijing à ce moment-là. Bien entendu, si je peux y participer en personne, ce sera un grand honneur pour moi", martèle Sylvain.

Tandis que nous bavardons, beaucoup de ses camarades font des mouvements avec le plus grand sérieux à côté. Peut-être repassent-ils leurs exercices.