Moins de deux mois après l'échec de sa tentative de fusion avec le britannique BAE Systems, le groupe d'aérospatiale et de défense effectue sa mue la plus spectaculaire depuis sa création en 2000 et adopte une gouvernance classique tout en préservant l'équilibre franco-allemand.
Le groupe procèdera à un rachat allant jusqu'à 15% de ses actions pour accompagner la sortie prévue des groupes privés français Lagardère et allemand Daimler de son capital.
La France et l'Allemagne auront chacune deux représentants au nouveau conseil d'administration de 12 membres, a précisé une source proche de l'Elysée.
Les deux gouvernements ont salué l'annonce de cet accord, intensément négocié ces dernières semaines sur les bases du schéma imaginé lors du projet de fusion avorté avec BAE.