Il s'agit de 2.669 ha de formations arborées, 2.649 ha d'essences secondaires et 1.114 ha de tapis herbacés et d'Alfa, précise la même source dans un communiqué publié au terme de la réunion du Comité directeur de prévention et de lutte contre les incendies (PDCI), tenue mardi sous la présidence du Haut- Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, Abdeladim Lhafi.
Le Rif (Chefchaouen, Tétouan, Tanger, Larache et Ouazzane) vient en tête des régions forestières touchées avec 205 départs de feu et 3.485 ha incendiés, suivi de l'Oriental (Nador, Berkane et Taourirt), avec 54 départs de feu et 1.896 ha brûlés et du Sud- Ouest (Agadir, Taroudant et Chtouka Ait Baha), avec 13 départs de feu, touchant 630 ha, indique la même source, imputant le déclenchement et l'extension des feux enregistrés aux températures élevées et aux vents forts et secs ayant prévalu durant l'été et pendant plusieurs jours du mois de Ramadan.
L'analyse de l'évolution des incendies de forêts durant la dernière décennie pour la même période (de janvier à septembre) fait ressortir une grande variabilité interannuelle en termes de superficies forestières touchées par les incendies, relève le communiqué, précisant que le pic enregistré est celui de l'année 2004, avec 7.872 ha incendiés.
Comparativement à la situation nationale, les incendies de forêts dans les pays méditerranéens ont connu une très nette augmentation de superficie brûlée (150.000 ha en Espagne, 70.000 ha au Portugal, plus de 30.000 ha en Algérie) et ce, en raison de l'allongement des périodes de canicules qui augmentent l'inflammabilité du couvert forestier.