Il est également question d'introduire le projet de loi sur l' impôt obligatoire sur la fortune qui sera fixé selon des critères bien étudiés, qui détermineront les catégories de citoyens fortunés visés par cet impôt.
Les propriétés seront également sujettes à imposition comme c' est le cas dans beaucoup de pays.
La mesure, qui devrait comprendre un deuxième impôt concernant cette fois-ci le mode de vie des riches, se propose de prélever la différence du prix des produits de consommation de base subventionnés par l'Etat aux classes aisées.
Pour la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui s'était déclarée favorable à un fonds de solidarité, l' assiette fiscale est étroite et sa pression sur les entrepreneurs est déjà assez élevée.
"Encore faudrait-il déterminer concrètement ses objectifs et son plan d'action. L'argent ne devrait pas poser un problème mais il n'est pas question de viser le patronat", a souligné la CGEM.
Si l'on croit les récentes déclarations faites par M. Najib Benamour, directeur de la Caisse de compensation, le gouvernement marocain attend de voir les répercussions de la baisse des prix du pétrole sur la Caisse. Répercussions qui seront connues en septembre prochain.
Autrement dit, le gouvernement marocain attend la fin de l' année pour prendre ses décisions.