Le ministre indien des Affaires étrangères S.M. Krishna a rejeté toute la portée d'une enquête "parallèle" à la suite de rapports des médias que la France faisait son propre sonde sur l' affaire.
"La question de mener une enquête parallèle ne se pose pas. La loi de la terre prévaudra. Il (l'officiel français) n'a pas d'immunité", a-t-il déclaré aux médias dans la capitale nationale.
La déclaration du ministre intervient au lendemain de l' arrestation de Pascal Mazurier, un responsable consulaire français par la police indienne, pour le viol présumé de sa fille âgée de 3 ans, lors que sa femme indienne a déposé une plainte à cet égard, jeudi dernier.
Le diplomate français a été traduit devant le tribunal mardi et placé en détention provisoire judiciaire pendant 14 jours. Il est actuellement détenu dans la prison de Parapanna Agrahara dans la banlieue de Bangalore.
Les chaînes de télévision locales ont rapporté que la police a d'abord hésité à arrêter le diplomate français, mais est finalement passée à l'action après quatre jours de dépôt de la plainte à la suite de protestations des militants de la société civile lundi soir devant le consulat français à Bangalore.
Le consulat français a également publié une déclaration disant que le responsable ne jouit pas de l'immunité diplomatique et il doit coopérer pleinement avec les enquêteurs indiens qui sondent l' affaire.