De son coté, Nicolas Sarkozy a tenu un meeting géant place du Trocadéro, près de la Tour Eiffel, revendiquant plus de 200.000 participants, bien que d'après la police la place ne peut en contenir que 30.000.
Développant son discours autour du thème du travail, le président de la République a déclaré que "la France du travail n'a pas à s'excuser pour son patrimoine", ajoutant que "ce qu'elle possède elle l'a gagné".
Accompagné dans son rassemblement par plusieurs ténors de la droite comme l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, l' actuel Premier ministre François Fillon ou encore le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, M. Sarkozy s'en est pris aux syndicats.
"Votre rôle n'est pas de défendre une idéologie, votre rôle est de défendre les salariés et le travail. Dans la République, ce ne sont pas les syndicats qui gouvernent, c'est le gouvernement", a-t- il lancé en référence à la prise de position de Bernard Thibault, secrétaire général du syndicat CGT, qui a indiqué mardi qu'il voterait pour François Hollande au second tour de l'élection présidentielle.