Le 18ème sommet de l'Union africaine va se tenir à Adias-Beba, en Ethiopie. Au cours de cette conférence seront au centre de discussions les thèmes suivants : la promotion des échanges commerciaux internes pour la croissance économique du continent et la réponse efficace aux impacts de l'agitation économique planétaire. Ce qui est aussi remarquable, c'est le Centre de conférence qui abrite pour la première fois un sommet de l'Union africaine. Le 28 janvier, le président du Comité national de la CCPPC ( Conférence consultative politique du Peuple chinois ), Jia Qinglin, a remis la clé d'or de ce bâtiment au responsable de l'Union africaine. Les deux parties de Chine et d'Afrique souhaitent que ce Centre de conférence, construite avec l'aide du gouvernement chinois, pose un nouveau jalon dans le renforcement de l'amitié et de la coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique.

Le Centre de conférence siégé à Adias-Beba constitue le plus grand projet d'aide chinoise à l'Afrique faisant suite à la voie ferrée Tanzanie-Zambie. Ce bâtiment, haut de 99,9 m, symbolise la Journée de l'Union africaine, créée le 9 septembre 1999. Lors d'une cérémonie marquant l'achèvement de la construction, Jia Qinglin a rappelé encore une fois le motifi pour lequel le gouvernement chinois avait décidé d'aider l'Afrique à le construire. On l'écoute :

« Au sommet de Beijing tenu dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine, en novembre 2006, le président chinois Hu Jintao a annoncé la construction du Centre de conférence de l'Union africaine en signedu soutien aux pays africains pour leur solidarité et leur intégration. Il s'agit d'un merveilleux cadeau offert aux pays et peuples africains amis par le gouvernement et le peuple chinois, d'une marque et d'un résumé du resserrement des liens entre la Chine et l'Afrique durant le nouveau siècle. Il s'agit d'une construction à laquelle les bâtisseurs ont consacré leur énergie en versant leur sueur. »

Pour sa part, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a notamment déclaré ceci :

« L'achèvement de cet imposant immeuble symbolise le redressement et le renouveau de l'Afrique. Je voudrais, en profitant de cette occasion qu'est la fin de la construction de ce bâtiment, émettre ce message : ce continent qui avait sombré pendant un certain temps dans la détresse et dans l'incarcération voit maintenat se rallumer le nouvel espoir. L'Afrique ne laissera jamais se désagréger. Elle ne se soumettra pas à la domination colonialiste et ne sera pas en proie à la violence et au conflit. »

Le Centre de conférence couvre une superfie de 52 000 m². Ce complexe multifonctionnel se compose d'un bâtiment principal de bureaux, d'une grande salle circulaire de réunion de 2 500 sièges, d'une salle de réunion moyenne de 600 sièges, d'une salle de multiples fonctions, d'un centre de soins médicaux d'urgence et d'une bibliothèque numérique. Le directeur du cabinet du président de l'Union africaie, l'ambassadeur John Kayode Shinkaiye passe pour le témoin du tout au tout de la réalisation de ce projet. On l'écoute :

« Le nouveau Centre de conférence peut offrir toutes les facilités pour le travail de la Commission africaine.Celle-ci et d'autres pays membres de l'Union en sont tous bénéficiaires. Nous pouvons y organiser toutes sortes d'activités qui étaient hors de la capacité du bâtiment du siège général de l'Union. Par exemple, la conférence au sommet qui se voyait obligée de se tenir ailleurs ou dans d'autres pays. »

Pour asssurer le bon déroulement des travaux, le ministère chinois du Commerce a désigné spécialement un coordinateur chargé de traiter les affaires concrètes avec ses interlocuteurs envoyés par l'Union africaine. Sur tous les maillons de la construction, du plan du modèle à la sélection des couleurs de différents éléments architecturaux, les constructeurs chinois ont respecté en tout point les avis de la partie africaine. A ce propos, nous écoutons le conseiller du ministère du Commerce, Zeng Huacheng :

« Etant donné que les Chinois ne sont pas les utilisateurs finaux, nous avons invité les représentants de l'Union africaine, c'est-à-dire la partie bénéficaire, à y intervenir. Par exemple, les Chinois et les Africains n'ont pas la même esthétique ni le même arrière-fond culturel. Aussi avons-nous prié nos amis africains de choisir leur couleur préférée pour le grand espace. »

Tout faire pour garantir la qualité des travaux, c'est aussi l'aspiration des techniciens et ouvriers chinois. Selon le technicien chinois Zhang Qihua, tous les équipements employés sur le chantier sont de tout premier rang au standing international.

En remettant la clé d'or de ce complexe à l'actuel président de l'Union africaine, le président de Guinée équatoriale, Obian, Jia Qinglin a réaffirmé le ferme soutien du gouvernement et du peuple chinois pour le développement africain. Jia Qinglin :

« Ce Centre de conférence témoigne de nos profonds sentiments amicaux envers les pays et les peuples africains et porte les meilleurs voeux du gouvernement et du peuple chinois pour les pays et les peuples africains, qui s'unissent et oeuvrent à la prospérité et au progrès. Il affiche la ferme détermination du gouvernement et du peuple chinois de soutenir toujours comme par le passé le développement social et l'édification économique en Afrique. Son achèvement inscrira un chapitre splendidre dans les annales de la voie de la coopration pratique sino-africaine. »