Les représentants des gouvernements, des organisations de l'ONU et de l'industrie Internet sont réunis à Londres pour tenter de fixer un agenda pour la gouvernance internationale de l'Internet dans le cadre d'une conférence sur le cyberespace qui s'est ouverte mardi.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a salué l'Internet comme "une force du bien" dans son discours à la conférence, mais a également abordé des problèmes tels que la cybercriminalité.
Il a appelé à la coopération internationale sur les problèmes parce que « un problème transfrontalier a besoins des solutions transfrontalières, ce qui explique pourquoi le monde a besoin d'agir ensemble ». Et il espère que la conférence « peut fixer un agenda pour l'avenir ».
Ses propos ont été repris par le vice-président américain Joe Biden, qui a prononcé un discours à distance à la conférence, soulignant que la cyber-sécurité est une «priorité absolue» aux États-Unis et en appelant à des lois internationales à être appliquées en ligne.
Des représentants de plus de 60 pays et régions ont assisté à la conférence, dont les principaux thèmes sont définis comme la croissance économique et le développement, les avantages sociaux, la cybercriminalité, un accès sûr et fiable et la sécurité internationale.
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a déclaré dans son discours d'ouverture de la conférence que «Ce n'est pas un sommet traditionnel entre les gouvernements. Nous avons réuni des représentants de l'industrie, les entreprises qui possèdent et exploitent des infrastructures numériques internationales, la société civile et les grandes organisations internationales ».
Selon lui, un objectif majeur de la conférence est d'établir une base pour un consensus international sur la manière de gouverner l'internet.
« Nous devons nous battre pour un modèle de gouvernance de l'internet dans lequel les gouvernements, l'industrie et les utilisateurs de l'Internet travaillent ensemble dans un effort collectif »
Il a proposé un ensemble de sept principes de base pour une coopération plus efficace entre les Etats, les entreprises et les organisations, qui comprennent «la nécessité pour les gouvernements d'agir proportionnellement dans le cyberespace» et de «faire en sorte que le cyberespace demeure ouverte à l'innovation et la libre circulation des idées, d' information et d'expression. ».
Il estime que les résultats de la Conférence de Londres pourraient fournir une base pour une série de conférences qui seront accueillie par la Hongrie en 2012 et la République de Corée en 2013.