Mouammar Kadhafi, 69 ans, a été tué plus de huit mois après que l'OTAN a commencé sa campagne de bombardement en Libye. Pendant cette période agitée, des milliers de Libyens ont perdu la vie et plusieurs villes du pays ont connu des crises humanitaires. La mort de Kadhafi mettra fin une fois pour toute au conflit interne libyen, et permettra au pays de se stabiliser.
Sa mort prive ses loyalistes politiques et militaires d'un leader ainsi que des raisons de poursuivre la confrontation avec les autorités de transition. A partir de maintenant, le Conseil national de transition (CNT) devrait employer tous ses efforts à la réconciliation nationale ainsi qu'à la reconstruction politique, économique et sociale.
Cependant, la mort de Kadhafi ne signifie pas nécessairement que tout ira comme il faut pour le pays à l'avenir. Le reste des forces armées de Kadhafi, les conflits entre les régions, les tribus et les partis politiques, la prolifération d'armes entre les civils, l'intervention des puissances étrangères et les attaques des extrémistes et terroristes viendront s'ajouter à la complexité et l'imprévisibilité de la situation dans le pays. En ce sens, la mort de Kadhafi signifie le début d'un nouveau cycle de conflits et de disputes dans l'ère post-Kadhafi.
Ayant survécu aux agitations, les Libyens doivent désormais rechercher la paix et la reconstruction. Panser les blessures causées par la guerre et relancer la construction économique sont des points importants pour le pays.
La communauté internationale, quant à elle, devrait maintenant réfléchir au rôle qu'elle devra jouer pour aider la Libye à se remettre sur les rails de la stabilité et du développement.
Alors que la vie de Kadhafi a pris fin dans les flammes de la guerre, la Libye est sur le point d'ouvrir une nouvelle page de son histoire. On espère que le pays réussira à émerger de la violence et des conflits et pourra se développer en paix.