Lors de ces entretiens, Mme Clinton a exprimé « sa compassion pour les victimes des violences du régime de M. Assad », a déclaré le porte-parole du département d'État Mark Toner à la presse lors d'un point-presse régulier.
Mme Clinton a également exprimé son « admiration pour le courage des braves Syriens qui continuent de défier la brutalité du gouvernement afin de faire valoir leurs droits universels », a- t-il dit.
M. Toner a ajouté qu'elle avait exprimé sa confiance dans « la capacité de la population syrienne à donner un nouveau cap à la Syrie ».
Les États-Unis envisagent de « poursuivre avec des sanctions supplémentaires conformes aux autorités existantes » et « étudient la portée » de ces sanctions, a-t-il précisé.
« Notre objectif est d'isolr M. Assad sur le plan politique et de couper ses revenus », a-t-il ajouté.
La Syrie est en proie à une insurrection depuis l'éclatement à la mi-mars de mouvements de protestation contre le gouvernement dans la province de Dara, mouvement qui s'est ensuite propagé à d' autres villes.
Par ailleurs, les États-Unis ont accru leur pression sur la Syrie au cours de ces derniers mois, adoptant des sanctions contre le président syrien Bachar al-Assad, contre ses proches associés et gelant les avoirs contrôlés par le gouvernement syrien.
Le président Barack Obama a affirmé dimanche que les États- Unis continueraient d'accentuer leur pression sur la Syrie pour isoler M. Assad et son gouvernement.