Ces 40 milliards de dollars ont pour objectif de soutenir "le printemps arabe", l'une des trois priorités du sommet de Deauville avancées par la présidence française, selon le président français.
Dans le cadre de ce soutien financier, 20 milliards proviendraient des banques multilatérales de développement, tandis qu'une dizaine de milliards de dollars d'engagement bilatéraux et une autre dizaine de milliards des pays du Golfe, a précisé M. Sarkozy.
La Tunisie et l'Egypte seraient les premières à bénéficier de ces aides visant à "aider les pays arabes dans leur transition vers des société libres et démocratiques". La Banque européenne d'investissement est prête à débloquer 3,5 milliards d'euros au profit de ces deux pays d'ici 2013, alors que la France a pour sa part promis plus d'un millard d'euros en faveur de la Tunisie et l'Egypte pendant la même période, a indiqué un communiqué de la présidence française.
L'aide directe de la France à ces deux pays seront ciblées sur "la reprise économique et la création des conditions d'une croissance plus équitable, la formation professionnelle et l'accès à l'emploi", a ajouté le communiqué.
Par ailleurs, l'Agence française de Développement envisage d'apporter près de 1,1 milliard d'euros de prêts à conditions avantageuses sur cette même période, pour soutenir la transition démocratique dans ces deux pays, selon la même source.
Les chefs d'Etat et du gouvernement du G8 se sont réunis jeudi et vendredi à la station balnéaire française de Deauville. Créé à l'initiative de la France en 1975, le G8 regroupe aujourd'hui les huit pays les plus développés du monde, dont l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Russie. Les membres du G8 représentent 15% de la population mondiale, 65% du PIB et les deux tiers du commerce international.