"Le président, évidemment, souscrit à cette décision et la soutient, convaincu que cela aidera l'opposition", a précisé Jay Carbeay, porte-parole de la Maison Blanche, lors d'un point de presse donné à bord de l'avion Air Force One, en route pour San Francisco.
En revanche, M. Carney a indiqué que ces propos tenus par le président Obama ne changeaient pas sa position selon laquelle aucune troupe américaine ne serait déployée sur le sol libyen.
De son côté, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a déclaré mardi que son pays allait envoyer un groupe d'officiers en Libye, pour donner des conseils aux forces rebelles.
Le chef de la diplomatie française a lui annoncé mercredi que la France avait dépêché des officiers chargés de liaison en Libye, pour assister le Conseil national de transition dans son fief de Benghazi.
Tandis que l'administration Obama insiste sur la non-présence militaire américaine sur le sol libyen, un petit nombre d'agents secrets de la CIA ont été déployés depuis plusieurs semaines, se joignant aux efforts pour combattre les forces de Kadhafi, selon une information du New York Times publiée le 30 mars dernier.
Cette information, qui cite des responsables américains, indique que la CIA a introduit des agents secrets en Libye pour recueillir des renseignements pour les frappes militaires, contacter et orienter les rebelles libyens.