La Grande-Bretagne a accueilli une conférence spéciale internationale sur la Libye mardi pour discuter de la situation en Libye et lancer le processus politique pour la crise actuelle en cours.
Le Premier ministre britannique David Cameron a présenté trois principaux objectifs pour la conférence, à savoir le renforcement de l'engagement pour appliquer les résolutions 1970 et 1973 de l' ONU, la réaffirmation de l'importance de l'aide humanitaire urgente en Libye, et l'appel pour un processus politique qui aide à créer des conditions pour permettre aux Libyens de choisir leur propre avenir.
Les participants mettront en place un vaste groupe pour agir comme point focal sur la Libye et un forum pour coordonner un soutien à long-terme au peuple de Libye, a ajouté M. Cameron.
La conférence intervient alors que l'OTAN s'est préparée à reprendre le commandement et le contrôle des opérations militaires en Libye des mains des Etats-Unis.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré lors de la conférence que l'action militaire se poursuivra jusqu'à ce que Kadhafi « cesse les attaques sur les civils, retire ses troupes des endroits pris par la force et permette aux services clés et à l'assistance humanitaire d'atteindre tous les Libyens ».
Le chef de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé à une coordination étroite entre les groupes internationaux.
« La transition vers un gouvernement et une société démocratique prendra du temps et le nécessitera le soutien de nous tous », a déclaré M. Ban, avant d'ajouter : « Les Nations Unies sont prêtes et veulent aider le peuple libyen dans sa transition ».
Tous les membres de la coalition contribuant aux opérations militaires en Libye, ainsi que l'ONU, l'OTAN et la Ligue arabe participent à la conférence, qui a réuni une quarantaine de ministres étrangers et de représentants des grandes organisations régionales.