Ces remarques ont été formulées au lendemain de la décision de l'OTAN d'assumer l'entier commandement des opérations militaires en Libye, qui comprend l'application de l'embargo sur les armes, la zone d'exclusion aérienne et la protection des civils par la force si nécessaire.
Les 28 pays de l'OTAN devraient participer aux opérations militaires contre la Libye « soit directement ou indirectement », a indiqué Mme Oana lors d'une conférence de presse.
« Tout le monde espère que cette opération sera aussi courte que possible. Il est clair pour tout le monde qu'il n'existe pas de solution purement militaire à la crise en Libye.. il y aura une solution pacifique », a-t-elle souligné.
Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, est attendu à la conférence internationale sur la Libye demain à Londres, qui « présentera les grandes lignes politiques visant à assurer que l'élan soit donné au processus de paix en Libye », a-t- elle expliqué. Le principal organe décisionnel de l'OTAN, le Conseil de l'Atlantique Nord, assurera le contrôle politique pour orienter les opérations militaires quotidiennes en consultation étroite avec les partenaires contribuant à la mission, a-t-elle ajouté.
L'OTAN a accepté d'assumer les actions militaires en Libye dimanche, mettant ainsi fin à une semaine de chamailleries concernant la structure du commandement, impliquant majoritairement la France, la Turquie, les Etats-Unis et la Grande- Bretagne.
Le transfert du commandement des forces de la coalition à l' OTAN s'est fait et se fera sans heurts, a déclaré le lieutenant général Charles Bouchard, commandant des opérations militaires de l'OTAN en Libye, aux journalistes basés à Bruxelles depuis la base de l'OTAN à Naples en Italie via vidéoconférence.
Les officiels de l'OTAN ont déclaré que la transition se poursuit et s'achèvera « dans quelques jours ».
Plus tôt lundi, M. Rasmussen avait déclaré à la chaîne de télévision Al-Jazira que l'alliance appliquerait de manière impartiale la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU et que les pays ne faisant pas partie de l'OTAN qui contribuent à la mission seront inclus dans le processus décisionnel.