La rencontre de mardi vise à renforcer et à élargir l'engagement de la communauté internationale dans la mise en oeuvre des deux dernières résolutions de l'ONU sur la Libye, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les résolutions ont imposé un embargo sur les livraisons d'armes à la Libye, ont appelé à une cessation immédiate des hostilités et exigé que les civils libyens soient protégés de la violence.
La conférence devrait également réaffirmerl'importance de fournir d'urgence de l'aide humanitaire afin d'alléger les souffrances dans le pays d'Afrique du Nord, en particulier dans la ville rebelle de Misrata et sur les frontières, a ajouté le communiqué.
Le ministère a ajouté que la Grande-Bretagne et d'autres pays se concertent avec les principales figures de l'opposition libyenne pour aider au lancement d'un dialogue politique national qui conduira à un processus représentatif de la transition, à une réforme constitutionnelle et à la préparation d'élections libres et transparentes.
Une quarantaine de ministres des Affaires étrangères et des représentants des organisations internationales ont assisté à la conférence, y compris le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le président de la Commision de l'Union africaine Jean Ping, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen, a affirmé le ministère.
La Russie a déclaré toutefois qu'elle n'assisterait pas à la réunion car l'intervention en cours a outrepassé ce que les résolutions de l'ONU ont autorisé.