Lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de printemps du Conseil européen dans la capitale belge, il a comparé d'une certaine manière la situation ivoirienne à la crise libyenne. Pour lui, les hélicoptères et les mortiers utilisés dans des violences post-électorales survenues à Abidjan sont "illégaux". Il a souhaité que les Nations Unies jouent leur rôle pour interdire les armes lourdes en Côte d'Ivoire.
M. Sarkozy a reconnu à cette occasion que c'était difficile pour la France d'intervenir à la fois dans deux crises, en Côte d'Ivoire et en Libye.
Il s'agit de la réaction du président français aux derniers développements de la situation ivoirienne, dans lesquels l'ancien président Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir malgré la victoire reconnue par la communauté internationale de son adversaire Alassane Ouattara dans la présidentielle de novembre 2010.
Selon l'ONU, plus de 450 personnes ont été tuées dans les affrontements entre forces loyales aux deux camps.
Jeudi, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a condamné la "rhétorique incendiaire" du camp Gbagbo qui vise des citoyens ouest-africains et a accusé des Etats de la région de fournir des mercenaires à son adversaire.