"Nous proclamons aujourd'hui l'entrée dans une nouvelle ère dans le cadre d'un système politique nouveau qui rompt définitivement avec le régime déchu", a-t-il indiqué dans une allocution télévisée.
Il a précisé que l'élection attendue sera précédée par l'élaboration d'un nouveau code électoral par une instance qui regroupera des personnalités nationales, des représentants des partis politiques et des composantes de la société civile.
L'assemblée nationale constituante attendue aura la tâche de préparer une nouvelle constitution, a-t-il précisé.
Selon lui, l'actuelle constitution est "dépassée par les événements", puisqu'elle a été entachée par des amendements successifs introduits par l'ancien régime.
La nouvelle constitution devra être "le miroir des aspirations du peuple et des principes de la révolution", a-t-il déclaré.
D'autre part, le président tunisien par intérim a affirmé qu'il resterait en poste au-delà de la date prévue du 15 mars pour assurer la transition.
Le président tunisien par intérim avait annoncé, à la suite de la fuite le 14 janvier du président déchu Ben Ali, l'ouverture d'un dialogue national, tout en demandant à ses compatriotes de faire preuve de patience.