 |
 |
À l'approche de la Journée d'émancipation des serfs au Tibet, qui sera fêtée samedi, l'ambassadeur et chef de la Mission de la République populaire de Chine auprès des Communautés européennes, Song Zhe, a récemment envoyé une lettre à tous les députés du Parlement européen.
Il explique dans cette lettre toutes les réalisations de la réforme démocratique, qui a débuté au Tibet en 1959, ainsi que la politique chinoise vis-à-vis du Dalaï-lama. Objectif de la démarche : permettre aux eurodéputés de mieux connaître la réalité du Tibet.
Dans sa lettre, l'ambassadeur Song Zhe a démontré, grâce à de nombreux faits et chiffres, que la réforme démocratique aura constitué le changement social le plus profond, le plus large et le plus grand de l'histoire du développement tibétain. C'est même, pour lui, je cite, « un pas significatif » dans l'histoire du développement des civilisations humaines et des droits de l'homme dans le monde.
Développement économique, évolution sociale, prospérité culturelle, vie du peuple améliorée, cohésion des ethnies, stabilité politique, union du peuple... le Tibet vit actuellement la meilleure période de son développement.
En tant que principal représentant du servage féodal de l'ancien Tibet, précise la lettre, le Dalaï-lama n'a jamais cessé de poursuivre ses activités séparatistes, en demandant constamment l'indépendance ou la semi-indépendance.
Le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois, a souligné M. Song, qui a ajouté que le problème du Tibet est une affaire intérieure à la Chine. La Chine s'oppose fermement, a-t-il rappelé, à toute ingérence, par quelque pays ou organisation que ce soit, de ses affaires intérieures.
Song Zhe espère en outre sincèrement que les députés européens puissent respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine ainsi que les sentiments nationaux du peuple chinois. Il leur a également demandé de mieux connaître la réalité du développement tibétain et de traiter de manière appropriée les problèmes tibétains, en tenant compte de l'intérêt général.
La Chine, a-t-il conclu, souhaite travailler avec les parties européennes afin de promouvoir un développement sain et stable des relations entre la Chine et l'Europe. |
 |