Ce rapport de vingt mille caractères a présenté les questions et les difficultés auxquelles est confrontée la Chine dans le contexte économique chinois et international. Il énonce les objectifs de développement et les orientations économiques, précise les missions, les politiques et les mesures choisies, et indique que le gouvernement chinois a confiance, et qu'il a la capacité de répondre à la crise financière internationale et de continuer à réaliser une croissance stable et rapide.

Pour M. Wen, en 2009, les services du gouvernement doivent mettre en ?uvre des politiques qui tiennent compte de l'intérêt général. Et il leur faudra mettre l'accent sur les politiques les plus importantes. Le plan global du gouvernement, consistant à favoriser le développement rapide et stable de l'économie, devra être appliqué entièrement. Ce plan global comprend : l'accroissement des investissements gouvernementaux dans tout le pays, avec 4 000 milliards de yuans d'investissement total sur deux ans et des réductions d'impôts pour accroître la demande intérieure ; un réaménagement de grande envergure et une relance des industries pour renforcer la compétitivité d'ensemble de l'économie nationale ; le soutien aux innovations nationales par l'augmentation des aides scientifiques et technologiques et des forces de réserve pour le développement ; et enfin, un développement important des systèmes de sécurité sociale, de l'emploi dans les zones urbaines et rurales, et des services sociaux.

Selon le rapport, le gouvernement chinois a analysé l'ensemble des demandes et des possibilités de développement. Ses objectifs sont les suivants : une croissance d'environ 8% en 2009, la création de plus de 9 millions d'emplois nouveaux en zone rurale ; et une inflation de 4%.

Toujours selon le rapport, le déficit budgétaire chinois atteindra 950 milliards de yuans en 2009 à cause de la hausse importante des dépenses gouvernementales, de la baisse des impôts et de l'émission des obligations à la place des locaux. Ce déficit représente moins de 3% du PIB, somme que la puissance nationale peut supporter que sa sécurité ne soit affectée.