 |
 |
La poursuite des antiquités perdues de l'ancien Palais d'été de Beijing (le Yuanmingyuan) doit se poursuivre par la voie. C'est ce qu'a appellé Wang Yunxia, professeur de droit à l'Université du peuple de Chine et spécialiste dans les antiquités et le patrimoine.
À Paris, un tribunal français a autorisé lundi la vente contestée de deux bronzes chinois de la prestigieuse collection d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé à l'occasion d'enchères qui ont débuté lundi, en rejetant un recours déposé par l'Association pour la protection de l'art chinois en Europe (Apace). Ces deux pièces d'art chinois--la tête de rat et celle de lapin en bronze--seront mises en vente aux enchères mercredi comme prévu.
Après avoir appris la prochaine mise en vente aux enchères de deux pièces d'art chinois en février par la maison d'enchères Christie's, un groupe composé d'une centaine d'avocats chinois a envoyé le 9 février deux lettres au propriétaire des sculptures et à la maison d'enchères Christie's. Le groupe, dont le but est de récupérer et de restituer ces antiquités, s'oppose à la mise aux enchères des deux têtes en bronze.

« Le droit de propriété de la Chine sur ces objets ne peut pas être remis en cause, ils doivent revenir en Chine », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jiang Yu. « Mettre aux enchères des pièces pillées en temps de guerre non seulement blesse les sentiments du peuple chinois mais porte atteinte à ses droits culturels, tout en violant les conventions internationales », a-t-elle poursuivi. |
 |