Le président russe Dmitri Medvedev a réitéré, dimanche 31 août, que la décision de reconnaître l'indépendance de l'Ossétiedu Sud et de l'Abkhazie était irréversible.
M. Medvedev a indiqué, le même jour à Sochi, que cette décision a pour but d'éviter la prochaine « extinction ethnique ». Les parties concernées sont en train d'élaborer un "accord international" entre la Russie et l'Ossétie du sud ainsi que l'Abkhazie, a-t-il fait savoir, en promettant de fournir une aide économique et militaire aux deux régions séparatistes géorgiennes.
Le président géorgien Mikheil Saakashvili a dit dimanche à Tbilissi que la rupture de ses relations diplomatiques avec la Russie était une décision difficile, mais que la Géorgie n'avait pas d'autres choix. Il a exprimé sa volonté de continuer une coopération constructive et pacifique, demandant le retrait des troupes russes de Géorgie. Arrivée dimanche en Turquie pour une visite de travail, la ministre géorgienne des Affaires étrangères Eka Tkeshelashvili a indiqué que la Géorgie ne négocierait pas avec la Russie qui avait reconnu l'indépendance des régions séparatistes.
Lors des entretiens téléphoniques avec le président polonais Lech Kaczynski et le Premier ministre polonais Donald Tusk, le président français Nicolas Sarkozy leur a demandé dimanche de soutenir la position française lors du sommet de l'UE de lundi et de ne pas réclamer de sanctions contre la Russie.


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