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Le 14ème Dalai Lama est extrêmement occupé ces derniers temps et s'affaire du matin au soir, car il publie sans cesse et continuellement déclaration sur déclaration. Il a la plume facile et il est capable de composer une déclaration en un tournemain. Mais en lisant ces manifestes publics et solennels, on s'aperçoit qu'ils sont empreints de mensonges.
« Compatriotes de la nationalité han, je vous assure que je n'ai absolument pas l'intention ... de diviser et de séparer le Tibet de la patrie. ». Mais nous nous rappelons que c'était le même Dalai Lama qui, le 8 avril 2007, a accordé une interview à une télévision indienne et a déclaré qu'un demi siècle auparavant « le Tibet était de fait un Etat indépendant ».
« Je n'ai aucunement envie ... de créer la division entre la nationalité han et la nationalité tibétaine. » Pourtant c'était le même Dalai Lama qui dans sa « déclaration » du 10 mars dernier disait : « Les Tibétains sont en train de devenir une nationalité insignifiante et sans importance non seulement sur son propre territoire, en plus, ... ils font l'objet à l'heure actuelle d'une assimilation furtive de la part d'une forte nationalité qui désire les rendre semblable à elle par intégration. » Il a affirmé le 25 mars dernier à un correspondant de l'hebdomadaire étasunien « Newsweek » qu'il a rencontré effectivement « des richards tibétains qui vivent dans l'opulence et qui possèdent des logements spacieux et confortables », mais ils lui ont dit « qu'ils ressentent de la part des han un certain sentiment discriminatoire difficile à expliquer ».
« Depuis le 10 mars dernier, il y a toujours des manifestations de protestation, alors que le gouvernement chinois a mis en doute ma position neutre et m'a accusé tout de suite d'être instigateur et l'inspirateur de ces troubles et de ces incidents ». Alors, pourquoi ces incidents et ces troubles sont-ils survenus juste « depuis le 10 mars dernier » ? C'était justement ce même Dalai Lama qui répétait maintes et maintes fois le 10mars : « Je voudrais exprimer mon admiration au peuple tibétain de l'intérieur pour sa fidélité, pour son courage et pour sa résolution », « Je ressens sincèrement une grande fierté pour cet esprit tenace et pour ce courage résolu et j'exprime toute mon admiration ». Avant ce discours, il a tenu rencontré spécialement les responsables de plusieurs organisations, dont l'Assemblée de la jeunesse tibétaine (AJT), et il leur a suggéré qu'il fallait comprendre à demi-mot ces directives qu'il ne peut pas leur signifier à haute voix. Effectivement, l'AJT a publié le 10 mars une déclaration qui proclame qu'il n'hésite pas à donner son sang et à se sacrifier pour rétablir l'indépendance du Tibet ». On comprend enfin que « l'admiration » du Dalai Lama va aux « exploits » accomplis par ses acolytes et ses complices qui ont commis des actes de violence, de destruction, de déprédation, de pillage et d'incendie, ce qu'il « admire » c'est la ville de Lhassa incendiée et couverte de flammes, c'est la mort d'une dizaine de victimes tuées ou bien par le feu, ou bien par le coutelas ou bien par l'asphyxie, c'est également les attaques contre la police qui restait impassible et qui n'ont nullement contre-attaqué. Le jour même de l'incident, le Dalai Lama a dit : « Quelque soit le comportement et l'attitude des Tibétains à n'importe quel moment, je respecterais toujours leur volonté, et je ne leur dirais jamais de s'arrêter ». En constatant que l'opinion publique indignée réagit et condamne avec force les actes de violence, le Dalai Lama s'aperçoit qu'il a laissé échappé des propos malencontreux, déplacés et inopportuns, c'est pourquoi il a déclaré le 18 mars que « si la situation continue à s'aggraver » il « se retirerait complètement de la vie publique », puis il n'a pas oublié d'ajouter « qu'il dirais des prières pour que l'âme des victimes » de la « manifestation de protestation pacifique » pourrait monter au ciel.
« Depuis le début je soutenais qu'il fallait donner une occasion à la Chine pour qu'elle puisse organiser les Jeux Olympiques, et je maintiens toujours ma position sur cela. » Mais, c'était le même Dalai Lama qui, lors de sa visite l'année dernière en Europe et aux Etats-Unis, a déclaré à plusieurs reprises : « 2008 est une année clé. Les Jeux Olympiques sont peut-être la dernière occasion pour les Tibétains de faire entendre leur voix et de manifester leur désir. » Il a appelé les pays concernés à ne pas oublier, dans leurs discussions avec la Chine, de lier « le problème du Tibet » avec les Jeux Olympiques de Beijing. Il a demandé à ses partisans de manifester lors des Jeux Olympiques de Beijing et de profiter de cette occasion unique pour « propager, prôner et glorifier les exigences des Tibétains ».
Il est inutile de faire des commentaires, il suffit seulement de faire la comparaison et on comprendra. Pourquoi répète-t-il à maintes reprises les mêmes paroles, et laquelle est en fin de compte la vraie, la juste, la sincère et la sérieuse ?
En répétant sans cesse des paroles contradictoires, le Dalai Lama manque d'assurance et ressent certaine malaise, c'est pourquoi il dit : « En tant qu'un fervent religieux bouddhiste, j'assure que mon désir et mon souhait sont sincères et que mon mobile et mon intention sont bons et purs. » Mais, on ne peut imaginer même que tout en assurant sa « bonne foi » et sa « sincérité » il continue à débiter des mensonges. On ne peut s'empêcher de se demander, le bouddhisme qui prône les quatre principes disciplinaires fondamentaux, à savoir « s'abstenir de tuer, s'abstenir de voler, s'abstenir de se dévergonder et s'abstenir de dire des mensonges », et il insiste qu'il est défendu de mentir effrontément et surtout qu'on ne doit pas mentir avec aplomb. Alors, on se demande : le Dalai Lama comment observe-t-il les règles disciplinaires religieuses ? Est-il vraiment un « bouddhiste fervent et ardent » ? On ne peut que conclure comme cela : le Dalai Lama continue à débiter des mensonges.
(L'auteur Ye Xiaowen, le Vice Président de l'Association pour la protection et le développement de la culture tibétaine chinoise) |
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