« La situation à Lhassa est sous contrôle et l'ordre public a été restauré ». C'est ce qu'a estimé à Beijing le 19 mars Ragdi, l'ancien vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN,le parlement), également président honoraire du Comité consultatif du développement du Tibet.

Il s'exprimait à l'occasion de la première conférence du deuxième Comité consultatif du développement du Tibet, affirmant que « les administrations, les écoles, les magasins et les usines de Lhassa » fonctionnaient maintenant à nouveau normalement.

Ragdi a souligné que la stabilité était la condition préalable au développement du Tibet. Sans stabilité, pour lui, pas de développement, pas d'avenir, ni d'amélioration des conditions de vie des peuples qui habitent au Tibet, et ce, quelle que soit leur ethnie. « Le développement et la stabilité du Tibet ne tolèrent aucun sabotage. », a-t-il résumé.

Selon le vétéran tibétain, lors des actes criminels particulièrement violents du 14 mars dernier, les coupables ont tué et blessé des habitants, abîmé certaines installations et bureaux de médias officiels et mis le feu à des magasins, des banques, des hôpitaux, ou encore des écoles.