La Chine accélèrera le regroupement des grandes entreprises d'Etat
2008-08-11 15:49:17
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Li Rongrong, président de la Commission de Contrôle et de Gestion des Biens publics relevant du Conseil des Affaires d'Etat de Chine, a déclaré le 10 août à Beijing que la Chine va accélérer, après les Jeux olympiques de Beijing, le pas du regroupement des grandes entreprises d'Etat placées sous le contrôle du gouvernement central et que le nombre des entreprises d'Etat sera réduit à partir de 150 de l'heure actuelle à 80 ou 100 en 2010. Il a affirmé en même temps que la Chine continuera à encourager ces entreprises centrales à être cotées à la Bourse à l'étranger.
Notons que les entreprises centrales sont les grandes entreprises d'Etat contrôlées et surveillées par la Commission de Contrôle et de Gestion des Biens publics de Chine. Ces entreprises sont réparties, pour la plupart, dans des secteurs importants et des domaines-clés, qui concernent la sécurité d'Etat et la vie économique nationale. Pour réorganiser la distribution et la structure de l'économie nationale et promouvoir la distribution optimale des ressources d'entreprises, la Commission de Contrôle et de Gestion des Biens publics de Chine a commencé dès 2003 le regroupement des entreprises d'Etat.
Lors d'une conférence de presse tenue le 10 août au Centre de Presse international de Beijing pour 2008, M. Li Rongrong a déclaré que le pas de regroupement des entreprises centrales sera accéléré davantage après les jeux olympiques de Beijing. Ecoutons M. Li Rongrong :
« Il y aura, après les jeux olympiques, un tournant, à savoir que le regroupement volontaire des entreprises sera transformé en celui poussé activement par la Commission de Contrôle et de Gestion des Biens publics. Comme une assez importante partie d'entreprises centrales n'appartiennent pas aux entreprises du secteur de la vie économique nationale et de la sécurité d'Etat, ces entreprises devraient entrer dans la concurrence de l'économie de marché. Ce pas sera accéléré après les jeux olympiques. »
Notons que le nombre des entreprises centrales est passé déjà de 200 en 2003 à un peu plus de 150 d'aujourd'hui. Au cours de ces cinq dernières années, bien que le nombre d'entreprises centrales chinoises ait été réduit d'un quart, les recettes en moyennes par an ont augmenté de près de 20% et le volume total des biens publics s'est accru en moyenne par an de 1 500 milliards de yuans du RMB (monnaie chinoise).
En plus de l'augmentation des recettes des entreprises, le regroupement d'entreprises a élevé encore grandement la force compétitive internationale des entreprises centrales. M. Li Guorui, président du conseil d'administration de la Société générale de la Construction des Chemins de Fer de Chine, a déclaré que le regroupement a permis à sa société de connaître un bon développement tant en Chine qu'à l'étranger. Ecoutons le :
« Si nous avons pu réaliser un développement par bond, c'est parce que nous « avons marché sur deux jambes », c'est à cire que nous avançons sur deux fronts : le marché intérieur et le marché étranger. En 2007, le nombre de commandes étrangères reçues a représenté 37% du nombre total des commandes reçues, tandis qu'il y a 5 ans, il avait représenté seulement 1%. »
M. Li Rongrong a indiqué que conformément aux exigences de la réorganisation de la répartition de l'économie nationale, l'objectif de réduire le nombre des entreprises centrales à 80 ou à 100 reste inchangé. Parallèlement, il a déclaré que la Chine continuera à encourager activement les entreprises centrales à être cotées à la bourse dans des pays étrangers, parce que cela pourrait non seulement apporter des bénéfices aux investisseurs étrangers, mais aussi apporter des expériences de gestion avancées aux entreprises chinoises. Ecoutons M. Li Rongrong :
« Nous avons 68 entreprises cotées à la bourse à New York aux Etats-Unis, et ces entreprises sont des entreprises d'élite parmi nos entreprises centrales. Je peut dire donc que des investisseurs américains ont bénéficié d'abord des succès de la réforme des entreprises centrales. En même temps, l'administration et la gestion des entreprises, et surtout la gestion du risque se sont beaucoup améliorées. Nous encourageons donc les entreprises centrales à être cotées à la bourse à l'étranger. »