Des journalistes russes appellent leurs collègues de divers pays du monde à couvrir la question du Tibet de manière impartiale et objective
2008-04-21 21:59:15 cri

src="mms://media.chinaradio.cn/french/wai0421a.wma" type="video/x-ms-wmv"

width="250" height="45">

Le 21 avril, deux journalistes russes ayant fait des reportages dans la région autonome du Tibet de Chine?ont été invités à la maison de Radio Chine Internatinale pour répondre aux questions posées par des internautes de RCI en ligne. Ils ont raconté ce qu'ils avaient vu de leurs propros yeux au Tibet et appelé leurs collègues de divers pays du monde à reporter le problème du Tibet de manière objective et impartiale.

Après l'incident des violences du 14 mars à Lhassa, le premer ministre chinois Wen Jiabao avait promis d'inviter les journalistes étrangers à se rendre au Tibet. Très vite, une bonne dizaine de journalistes dont Eugeny Soloview de l'Agence presse Itar-Tass ont fait ce voyage. Eugeny Soloview a dit :

« Pour un journaliste, c'était une bonne occasion. J'ai ainsi pu voir de mes propres yeux les conséquences de l'incident des violences survenues à Lhassa. »

À Lhassa au Tibet, Eugeny Soloview et ses collègues ont visité plusieurs lieux.

« Nous avons visité une école primaire dont un des bâtiments a été détruit par des émeutiers. Ceci a soulevé notre indignation, car les incidents violents prémédités ont porté atteinte aux enfants dont certains ont été blessés. Ne disons-nous pas constamment que les enfants sont tout pour nous ? Je pense que c'est impardonnable. Pendant la visite, nous avions le coeur gros.»

« Et au Tibet aujourd'hui, comment vivent les gens ? Vivent-ils dans la misère ? Sont-ils privés de liberté de profession religieuse? », a-t-on demandé. Le responsable de la correspondance de Itar-Tass à Beijing, Andrei Kirillov, qui avait séjourné une semaine l'été dernier a montré des photos qu'il avait prises à ce moment.

« J'ai l'impression qu'au Tibet, les gens mènent une vie joyeuse. J'y ai pris un grand nombre de clichés. On voit toujours des gens souriants. Nous avons visité un temple de Lhassa, dont les jeunes Lamas sont également très joyeux et souriants. J'ai remarqué aussi que les célébrations religieuses sont pratiquées librement, sans obstacles. »

Pourtant, certains médias occidentaux ont délibérément altéré les faits dans leurs reportages sur les incidents du 14 mars du Tibet et attaqué perfidement le gouvernement chinois. Ils ont décrit les violences prémédités par les « sécessionnistes tibétains » comme « une manifestation pacifique », ce qui a suscité un grand mécontentement du peuple chinois. À ce propos, Andrel Kirillov a affirmé que ce qui prouvait que des médias occidentaux ont adopté un « double visage ». (4)

« Je ne cherche pas à offenser mes collègues occidentaux dont beaucoup sont professionnels et impartiaux, mais dans les reportages sur les émeutes du 14 mars au Tibet, certains médias occidentaux ont adopté un « double visage » . Par exemple, en Espagne les explosions sont considérées comme des attaques terroristes. Or, les émeutiers au Tibet ont incendié des maisons et leurs actes sont présentés comme des « manifestations pacifiques ».

À l'issue de l'interview, M. Andrei Kirillov invite les journalistes du monde entier à couvrir la question du Tibet de manière impartiale et objective.

« Je veux appeler tous nos collègues à reporter objectivement ce que vous avez vu et à ne pas entrer dans le « jeu politique » de certains.

Commentaire