L'incident de Lhassa est un moyen, utilisé par la clique du Dalai Lama, pour atteindre son objectif politique
2008-03-26 19:45:43
cri
Dans une interview accordée à la presse le 26 mars à Beijing, des chercheurs du Centre de tibétologie de Chine ont indiqué que les actes de violence du 14 mars étaient un moyen, utilisé par la clique du Dalai Lama, pour atteindre leur objectif politique, en incitant des émeutier à saboter la stabilité sociale.
Le Centre de tibétologie de Chine est un établissement de recherche scientifique qui se consacre aux recherches sur l'histoire, l'état actuel et le futur développement du Tibet et d'autres régions où vivent des communautés tibétaines. Il a été créé en 1986 à Beijing. Mercredi, quatre chercheurs de ce centre ont accordé une interview à la presse chinoise et étrangère. Abordant l'arrière-fond historique des violences du 14 mars, le directeur général du Centre, Lhagpa Phuntshog, a déclaré :
« Ils ont perpétré des émeutes dans l'intention de restaurer le système de théocratie, car les sécessionnistes sont mécontents de l'absence de ce régime politique. L'époque où 95% des Tibétains étaient des serfs est à jamais révolue. Dans le passé, le Tibet était extrêmement arriéré et l'état d'enclavement et de fermeture a changé. En définitive, la prétendue « indépendance du Tibet » a pour but de restaurer le régime de théocratie et le système de servage d'antan ».
Dans les années 1950, le Tibet dirigé par la clique du Dalai Lama, appartenait à une société féodale du servage. Les serfs et les esclaves, qui représentaient 95% de la population régionale, dépourvus des moyens de production et de liberté, menaient une vie misérable. Les trois catégories de propriétaires des serfs, nobles et dignitaires des monastères constituaient la classe dominante au Tibet. Leurs effectifs représentaient moins de 5% de la population totale du Tibet mais monopolisaient tous les moyens de production et les serfs. En 1951, le gouvernement central et le gouvernement régional du Tibet ont signé l'Accord sur les méthodes de libération pacifique du Tibet, et le Tibet a été pacifiquement libéré. Compte tenu des réalités de la région, cet accord stipule qu'en ce qui concerne les diverses réformes du Tibet, le pouvoir local entreprendrait la réforme de son propre gré. Au moment où la population demande une réforme, il faut chercher des solutions par les consultations avec les dirigeants du Tibet. Face aux demandes incessantes de réforme démocratique du peuple tibétain, la clique du Dalai Lama a déclenché le 10 mars 1959 une rébellion armée. Après la défaite de la rébellion, le 14ème Dalai Lama et ses consorts se sont réfugiés à l'étranger. Lhagpa Phuntshog a fait remarquer que les actes de violence de cette année à Lhassa ont été préparées et perpétrées pour commémorer la rébellion armée en 1959 dont l'objectif est de séparer le Tibet de la Chine.
Les statistiques montrent que les actes de violences et de vandalisme, les saccages et les incendies criminels de Lhassa ont causé la mort de 18 civils innocents. 120 maisons de particuliers ont été brûlées et 908 magasins et boutiques, détruits, pillés et incendiés. Par ailleurs, 7 écoles et 5 hôpitaux ont été endommagés. Les pertes économiques directes ont atteint 250 millions de yuans. Le chercheur du Centre de tibétologie, Zheng Xiong, a indiqué que la clique du Dalai Lama a tenté d'atteindre son objectif politique sous le prétexte du problème ethnique.
« Ces atrocités n'ont pas épargné les ethnies Han, Hui et tibétaine. Cela témoigne qu'il ne s'agit ni des contradictions interethniques ni des problèmes de foi, mais d'un problème politique. Cet événement nous permet de constater que des individus nourrissant un dessein inavoué cherchaient à atteindre leur but de saboter l'unité nationale et de diviser la patrie sous le prétexte de « contradictions interethniques ».
Les données dont on dispose montrent que l'économie tibétaine a enregistré un taux de croissance supérieur à 12%, pendant 7 ans consécutifs, et que les revenus nets des agriculteurs et des pasteurs ont connu une augmentation à deux chiffres depuis les 5 dernières années. Le chercheur du Centre de tibétologie, Tanzen Lhundrup, qui se consacre aux études du développement socio-économique du Tibet, a déclaré :
« Depuis le lancement de la réforme et de l'ouverture il y a plus de trente ans, le Tibet a connu un grand développement dans différents domaines, des infrastructures de base aux conditions de vie de la population en passant par des conditions de soins médicaux et d'éducation. La population en a tiré des avantages significatifs. Au Tibet, d'innombrables exemples illustrent que la population tibétaine jouit effectivement des acquis de la réforme et de l'ouverture ».
Tanzen Lhundrup a souligné que la prétendue « indépendance du Tibet » prônée par la clique du Dalai Lama allait à l'encontre de la volonté du peuple tibétain et donc, impopulaire.