Après les atrocités commises par les émeutiers, la vie à Lhassa reprend son cours normal
2008-03-21 17:34:25 cri


   

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Le 20 mars dernier, la télévision publique chinoise nous a fait parvenir des images des récentes violences du 14 mars dernier à Lhassa. Des images qui montrent clairement la violence dont ont été l'objet des passants innocents, attaqués par des émeutiers, tout comme de nombreux magasins et édifices publics ou privés.

Dans la matinée du 14 mars, on le rappelle, un petit groupe de moines se sont regroupés au monastère de Ramogia, situé au Nord-Est de la ville. Là, ils y ont attaqué des policiers à l'aide de pierres. Des émeutiers se sont ensuite joints aux moines dans les rues, appelant à la sécession du pays et se livrant à des actes de vandalisme, saccageant et incendiant divers bâtiments, notamment au centre-ville de Lhassa, où le feu a été mis à un très grand nombre d'infrastructures, comme des supermarchés, des marchés ou encore des hôtels. Dans un magasin de vêtements incendié, cinq jeunes employées ont été brûlées vives. Drolma, la seule employée qui a pu prendre la fuite du magasin, témoigne :

« La porte du magasin était en verre, et ils l'ont défoncée. Nous étions tremblanées de peur. Nous ne pouvions plus prononcer un mot. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Le matin, nous étions venues travailler, toutes joyeuses. Tout à coup, ils ont débarqué. Je voudrais bien demander à ces criminels pourquoi ils ont tué des personnes innocentes ! »

Les émeutiers ont commis des atrocités extrêmement graves. Un homme, sur une mobylette, a été attaqué par une dizaine de personnes armées de briques. Ils lui ont fait perdre un oeil et lui ont tranché une oreille. Le plus inconcevable sont les attaques qu'ont subies les médecins qui sont venus, eux aussi, lui porter secours. Losel Tsering, médecin à l'Hôpital du peuple de Lhassa, blessé raconte :

« Sur le chemin, quand nous avons croisé ces émeutiers, nous leur avons dit que nous étions médecins. Mais ils ne nous ont pas écoutés, et ils ont attaqué notre véhicule et l'ont saccagé. »

A Lhassa, des installations électriques et de communication, des banques, des hôpitaux ainsi que des écoles primaires et secondaires ont été sérieusement endommagés. Des émeutiers ont fait irruption dans le lycée n°2 de Lhassa et y ont mis le feu. Des pompiers venus éteindre le feu ont eux aussi été la cible d'attaques. Deux véhicules de pompiers ont été totalement détruits et quatre pompiers gravement blessés.

Après les incidents, criminels, de Lhassa, le gouvernement de la région autonome du Tibet a dépêché des agents de police pour y maintenir l'ordre et protéger la population. Sur les images télévisées, on voit clairement que les policiers n'ont utilisé aucune arme ; ils n'ont fait que résister et disperser les émeutiers à l'aide de boucliers. Pourtant, ils ont été la cible de pierres, de briques et de couteaux de la part des émeutiers.

Le bilan des actes de violence est accablant. Les émeutiers ont mis le feu à 210 boutiques et maisons, détruit 56 véhicules, brûlé vifs ou tué 13 innocentes victimes. Padma Tsinle, officiel du gouvernement de la région autonome du Tibet, a indiqué avoir des preuves évidentes que les activités de sabotage survenues à Lhassa ont été préméditées, organisées et orchestrées par la clique du Dalaï Lama :

« La clique du Dalaï Lama a, par divers moyens, contacté certains moines de la région et donnés leurs ordres à travers différents réseaux. En même temps, ils ont poussé les habitants à participer aux violences. Mais au final, seul un nombre infime d'entre eux y ont participé. »

La région autonome du Tibet a annoncé que le 19 mars, mercredi dernier, environ 170 personnes qui avaient pris part aux activités de sabotage s'étaient déjà livrées à la justice. Nos correspondants à Lhassa ont fait état le 20 mars, jeudi, que la circulation automobile dans les principaux quartiers et rues de la ville était revenue à la normale, et que la plupart des magasins avaient rouvert leurs portes, tout comme les établissements d'enseignement supérieur, les écoles secondaires et primaires. Bref, la vie à Lhassa reprend, petit à petit, son cours normal.

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