Un haut fonctionnaire condamne les actes de violences qui se sont produits à Lhassa, au Tibet
2008-03-19 17:48:31
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Le président honoraire du Comité de consultations pour le développement de la Région autonome du Tibet, Redi, a condamné, mercredi à Beijing, les violences qui se sont récemment produites à Lhassa, la capitale du Tibet.
Selon Redi, cet incident a de nouveau témoigné que les adeptes du Dalai Lama n'ont jamais cessé leurs activités sécessionnistes.
Dans la matinée du 14 mars, des moines ont violemment attaqué les policiers en faction au monastère Ramogia. Par la suite, les émeutiers se sont regroupés dans les rues. Ils scandaient des slogans sécessionnistes et se sont livrés à des actes de vandalisme, de mise à sac et ont allumé des feux. L'incident s'est rapidement propagé. Le bilan établi montre qu'au cours de cet incident, les émeutiers ont mis le feu à 210 magasins et maisons de particuliers, détruit 56 véhicules, et causé la mort de 13 innocents.
Redi, président du Comité de consultations pour le développement du Tibet, est une personnalité reconnue. Il a fait remarquer qu'il s'agissait d'un événement, organisé et prémédité par les adeptes du Dalai Lama.
« Les émeutiers ont semé des troubles pendant cette période sensible en essayant de transformer cela en un événement sanglant dans le sinistre but d'interférer dans les prochains Jeux olympiques à Beijing et de saboter la situation sociopolitique de paix et de tranquillité du pays. Cet incident témoigne encore une fois que les fidèles sécessionnistes du Dalai Lama qui se démène à l'extérieur du pays, n'a nullement relâché leurs activités d'infiltration, de subversion et sécession ».
Le Comité de consultations pour le développement du Tibet dont Redi assume la présidence honoraire, est un organisme de réflexion, composé de chercheurs et de spécialistes de divers milieux de la société. Il a pour vocation de formuler des propositions et des suggestions pour le développement socio-économique du Tibet. Agé de 70 ans, Redi est un ancien serf. Il est aussi le témoin des changements qui sont intervenus au Tibet depuis 1951, année de la libération pacifique du Tibet. Redi a affirmé que l'incident, qui a eu lieu à Lhassa, n'était nullement un fait fortuit. Il a rappelé que depuis une dizaine d'années, le Tibet a traversé une période où l'économie se développe rapidement, les changements sont les plus importants et la population en tire des avantages des plus significatifs. Toutefois, les fidèles du Dalai Lama et consorts ne veulent pas voir les progrès sociaux, le développement économique et l'unité nationale au Tibet, ni l'état où la population tibétaine devient le véritable maître de la région et mène une vie heureuse. Par conséquent, ils cherchent par tous les moyens à saboter et perturber la stabilité et le développement du Tibet, voire de toutes les régions où vivent des communautés tibétaines.
Après l'incident, les autorités de la Région autonome du Tibet ont mobilisé sans tarder des personnels pour juguler les feux et secourir les blessés. Parallèlement, conformément à la loi, des sanctions ont été infligées à ceux qui s'étaient livrés à des actes de violence incluant des coups, des casses, des pillages et l'allumage de feux, car ces actions ont sérieusement menacé les biens et l'intégrité physique des civils et compromis l'ordre social. Actuellement, la situation à Lhassa a évolué vers le calme, l'ordre social est redevenu stable. Il convient d'indiquer qu'à la suite de ces troubles violents, les adeptes du Dalai Lama et certaines personnalités du monde occidental, au lieu de regarder en face les réalités, ont prétendu qu'il s'agissait d' « une démonstration pacifique » en qualifiant la réaction des autorités locales d'une « répression de la démonstration pacifique ».
Redi a souligné que ces propos fallacieux ont méprisé la réalité de l'événement et pris le noir pour le blanc.
« Je voudrais les interroger. Face à des actes de violence aussi affreux, y a-t-il des pays et des gouvernements qui peuvent rester indifférents ? Tout gouvernement, quel qu'il soit, ne peut laisser à la merci des émeutiers sans tenir compte de la sécurité des biens et de vie de la population et leur donner libre champs pour saboter l'ordre social stable et harmonieux. A ce propos, je voudrais insister que dans n'importe quel pays ces actes de violence ne sont tolérables ».
A nos connaissances, à Lhassa, la plupart des magasins ont rouvert leurs portes. Les étudiants, lycéens et écoliers ont repris leurs cours. L'ordre social a revenu à la norme dans la plupart des cas.