Vendredi, le Parlement libanais a annoncé le report de la session parlementaire visant à élire un nouveau président pour la septième fois.
La session parlementaire pour l'élection d'un nouveau président prévue vendredi a été reportée au mardi 11 décembre, a annoncé un porte-parole du Parlement.
Depuis le 25 septembre, il s'agit du septième report.
Le président du Parlement libanais et important leader de l'opposition, Nabih Berri, a pris la décision après sa rencontre avec les leaders du bloc majoritaire, les députés de Saad Hariri et de Walid Jumblatt.
Jeudi matin, les media locaux ont prédit que la session ne se réunirait pas, les leaders libanais rivaux ayant échoué à atteindre un accord sur la façon d'amender la Constitution pour permettre au commandant de l'armée, le général Michel Suleiman, de remplacer l'ancien président Emile Lahoud, dont le mandat a expiré le 24 novembre.
Le général Suleiman est apparu comme le dernier candidat pour le poste au coeur de la lutte pour le pouvoir après que le plus important bloc au Parlement, le mouvement anti-syrien Al- Moustaqbal eut annoncé le 28 novembre qu'il acceptait l'amendement constitutionnel, permettant ainsi l'élection de M. Suleiman au poste de président.
D'après la Constitution libanaise, un haut fonctionnaire doit démissionner de son poste deux ans avant de se présenter à l'élection présidentielle. |