"Comme l'a dit le rapport du directeur général de l'AIEA, Mohammad ElBaradei, les deux parties se sont mises d'accord sur un cadre de travail approprié", a précisé M. Mottaki lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue ghanéen Nana Dankwa Akuffo-Addo en visite à Téhéran.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que le rapport de M. ElBaradei évoquait des "progrès remarquables en ce qui concerne la détermination d'Iran à poursuivre ses activités nucléaires pacifiques et l'élargissement des relations avec l'AIEA.

Ceci laisserait l'opinion publique dans de nombreux pays penser que l'affaire nucléaire iranienne retournerait au Conseil des gouverneurs de l'AIEA, a relevé le diplomate iranien. L'Iran et l'AIEA ont élaboré le 21 août un plan de travail pour clarifier les ambiguïtés en suspens sur le programme nucléaire iranien à l'issue de deux jours de discussions entre une délégation de l'AIEA et les négociateurs iraniens.

Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux ont accusé Téhéran de tenter de développer les armes atomiques sous couvert de projet civil, accusation que l'Iran a rejetée, soulignant que le pays voulait seulement produire de l'électricité.