
Les représentants des grandes puissances, dont la Chine, les Etats-Unis, la France, et d'organisations internationales ont entamé lundi à Paris une conférence destinée à unir leurs efforts en faveur du Darfour, ravagé par la guerre civile.
En prélude à la réunion, le président français Nicolas Sarkozy a demandé à la communauté internationale d'être "ferme" avec le Soudan s'il refuse de coopérer à un réglement de la guerre civile.
"Le Soudan doit savoir que s'il coopère nous l'aiderons puissamment et que s'il refuse il faudra être ferme", a dit M. Sarkozy dans un discours au palais présidentiel de l'Elysée devant les représentants des grandes puissances, en prélude à une conférence internationale sur cette province du Soudan ravagée par la guerre civile.
La mise en place de ce nouveau Groupe de contact sur le Darfour, élargi à près d'une vingtaine de pays et organisations internationales, se veut à l'opposé des initiatives unilatérales et sans coordination qui ont foisonné.
L'Union africaine (UA) n'a pas souhaité participer, tout comme l'Afrique du sud. A l'UA, des diplomates ont fait valoir que l'organisation africaine n'avait pas apprécié de n'avoir pas été consultée avant l'annonce de cette réunion. |