L'explosion d'une voiture piégée a fait au moins 35 morts et 80 blessés dimanche à proximité d'un marché bondé d'un quartier chiite de Bagdad, qui a été la cible d'attentats à répétition imputés à la nébuleuse sunnite Al Qaïda.
Les forces américaines et irakiennes ont lancé une importante opération de sécurité dans Bagdad voici près de trois mois. Leur offensive a permis de réduire le nombre d'assassinats commis par des "escadrons de la mort", mais les attentats à la voiture piégée restent monnaie courante dans la capitale irakienne.
Au nord de la capitale, deux kamikazes, au volant de voitures piégées, ont foncé sur des positions de la police à Samarra, tuant huit personnes lors de ces attentats manifestement coordonnés au cours desquels des insurgés ont aussi tiré des obus de mortier, a-t-on appris de sources policière et militaire.
Le chef de la police de Samarra, Abdoul Djalil Nadji, a été tué dans un des attentats, commis à un poste de contrôle policier à l'entrée de la ville, a déclaré le gouverneur adjoint de la province de Salahaddine, un foyer de l'insurrection sunnite.
De son côté, l'armée américaine a indiqué avoir tué une dizaine d'activistes et avoir détruit une salle de torture au cours d'un raid dimanche dans un bastion chiite de Bagdad.
L'armée a précisé avoir visé les membres présumés d'une cellule connue pour s'être procuré des mines d'une technologie avancée, en provenance d'Iran. |