Etats-Unis/discours de l'état de l'Union : Bush défend sa stratégie en Irak
2007-01-24 16:14:37 cri

Le président américain George W. Bush a prononcé mardi son discours sur l'état de l'Union devant le Congrès. Il a défendu, dans son discours, sa nouvelle stratégie en Irak et a appelé le Congrès, contrôlé par les Démocrates, à lui donner une chance de fonctionner.

M.Bush a déclaré :

« Notre pays est engagé dans une nouvelle stratégie en Irak, je vous demande de lui donner une chance de fonctionner. L'Amérique n'a pas le droit d'échouer en Irak, parce que vous comprenez que cela aurait des conséquences funestes et de grande ampleur. »

M. Bush a souligné une nouvelle fois les nécessités de "la guerre contre le terrorisme" et les dangers que les Américains courraient sur leur territoire s'ils se retiraient prématurément d'Irak. Mais il a clairement signifié qu'il ne ferait pas marche arrière, au risque d'être accusé d'ignorer la volonté exprimée par les Américains aux élections de novembre, dont les démocrates avaient fait un référendum sur l'Irak.

« ce soir, je demande au Congrès d'approuver l'envoi de renforts militaires composés de 65.000 soldats et 27.000 Marines d'ici cinq ans en Irak. »

A propose de la politique énergétique, M. Bush a appelé le Congrès à doubler la capacité américaine de la réserve de pétrole stratégique pour la porter à 1,5 milliard de barils d'ici 2027.

Pour protéger davantage les Etats-Unis contre une sévère interruption de notre approvisionnement pétrolier, M.Bush a demandé au Congrès de doubler la capacité actuelle de la réserve de pétrole stratégique. Doubler la capacité de la réserve de pétrole stratégique permettra de couvrir environ 97 jours d'importations américaines à leur niveau actuel et de renforcer la capacité des Etats-Unis de réspondre à d'éventuelles interruptions d'importations pétrolières.

« Nous s'efforçons de réduire de 20% la consommation d'essence aux Etats-Unis d'ici 10 ans, ainsi qu'à diversifier la fourniture énergétique du pays. »

Les Etats-Unis doivent continuer à changer la manière par laquelle le pays engendre l'électricité, notamment le développement de la techologie énergétique propre, l'utilisation de l'énergie solaire ou éolienne, ou encore l'énergie nucléaire propre et sécurisée, a dit M. Bush.

Depuis 2000, l'administration Bush était notoirement sceptique sur les impacts du réchauffement climatique. Les Etats-Unis, responsables d'un tiers des émissionsde gaz à effet de serre mondiales, n'ont pas encore ratifié le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, qui prévoit un cadre d'action globale jusqu'en 2012.

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