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Wang Guangya, ambassadeur de Chine à l'ONU, a déclaré le 30 novembre, qu'en tout début d'année, le Moyen-Orient avait connu des jours parmi les plus sombres de son histoire récente. Deux conflits brûlants ont éclaté entre la Palestine et Israël, et entre Israël et le Liban. La situation sur les territoires occupés se dégrade sans discontinuer et la reconstruction du Liban, qui a pris tant d'années en efforts, a été anéantie du jour au lendemain. Le représentant a souligné qu'il ne peut y avoir de solution militaire au conflit. Les populations du Moyen-Orient ont droit à la paix et alors que la communauté internationale confère sur la responsabilité de protéger, il faut se demander si une protection quelconque n'a jamais été offerte au peuple palestinien.
La Chine a toujours maintenu que les hostilités devaient cesser en premier lieu, avant toute négociation. Cela devra être immédiatement suivi par la reprise des négociations politiques entre les deux parties, avec pour objectif la création de deux États souverains vivant côte à côte pacifiquement, suivant le principe de la terre contre la paix. Il ne sera certes pas possible de parvenir à la paix sans un soutien vigoureux de la communauté internationale, a reconnu l'intervenant. Cette dernière doit accorder la même attention aux préoccupations légitimes des deux parties. Aujourd'hui, nous sommes témoins d'un certain nombre de nouvelles initiatives, notamment celles des pays arabes, de la Chine, de la France, de l'Italie et de l'Espagne vont dans ce sens, ce que la Chine apprécie. Les Nations Unies et le Conseil de sécurité sont des organes importants a-t-il ajouté, et devraient assumer toutes leurs responsabilités à cet égard. Une solution est certes indispensable pour une paix globale au Moyen-Orient, a-t-il conclu, en conformité avec les principes établis lors de la Conférence de Madrid. La Chine reste d'avis que le Conseil de sécurité et les Nations Unies devraient ainsi jouer un rôle plus important dans le règlement de ce conflit. |
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